Gros objet gris entrant dans la haute atmosphère

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En 1960, avec ma mère et ma tante, une fin d’après-midi de juin, nous avons observé au dessus de nous, en direction de Brétigny sur Orge où il y a le Centre d’Essais en Vol de l’Armée de lAir, un objet gris dans le ciel, qui a laissé sur place une “traînée de nuages” qui a persisté pendant environ 20 minutes.

Nous étions tous les trois à discuter dans la cour de la maison, à La Norville (91) lorsque notre attention fut attirée par “quelque chose” dans le ciel,

Le ciel était dégagé. Le phénomène était suffisamment important en taille pour attirer l’attention de deux personnes en même temps alors qu’elles discutaient ensemble.

J’ai observé une forme oblongue, grise qui passait très haut dans le ciel. L’observation à duré au maximum deux secondes. La longueur de l’objet correspondait à la taille d’environ la moitié de la lune. Sa trajectoire a été visible sur une distance équivalente à la largeur d’une main au bout d’un bras tendu. Sur sa trajectoire un genre de nuage s’est formé et a disparu progressivement en vingt minutes. J’emploie l’expression nuage car ce n’était pas comme une traînée d’avion ou comme celle d’un météorite, c’était avec des formes beaucoup plus arrondies et moins denses qu’une traînée d’avion. La forme de l’objet était nette, la couleur exclusivement gris métallique un peu foncé. Pas de rouge, pas d’éclats.

Habitant près de Brétigny sur Orge je savais reconnaître un avion, un ballon, une étoile filante ou un bolide, mais ce n’était rien de tout cela. C’est comme si un objet s’était approché un peu trop près dans notre atmosphère et en était ressorti aussitôt.

Publié par Jacky Kozan le 1er mars 2024

Publications de Jacky Kozan

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Pierres artificielles
en géopolymère

 

Voyages
spatio-temporels

 

 

Technologies secrètes avancées
de la 2ème guerre mondiale

 

L’univers existe-t-il
si nous ne le regardons pas ?

 

 

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Pleut-il ou tombe-t-il de l’eau ?

 

 

Creutzfeldt-Jakob
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La Recherche du
Contrôle de la Gravité

 

 

María Orsic et
la technologie extraterrestre

 

La dynamique des
barycentres

LSD à
Pont-Saint-Esprit en 1951

 

 

Rencontre OVNI triangle et jets et ALAT le 5 juillet 2012

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Anomalie de Rémuzat en Drôme provençale le 5 juillet 2012

Lieu: commune du domicile de Jacky KOZAN à Rémuzat 26510 (Drôme provençale)

Heure: 22h 22

Temps nuageux à 3/8, Vent du Sud-ouest, Température 15°C

2 témoins: Jacky Kozan et son épouse Dany Kozan

Nous regardions la télévision (sur la 6 un film d’animation Wall-e), lorsqu’un bruit anormal pour l’heure attira notre attention. Nous avons reconnu un bruit d’avion jet militaire tel que celui que nous entendons régulièrement lorsque ceux-ci survolent l’endroit où nous habitons.

J’ai noté des différences par rapport aux vols de routine:

  • le bruit correspondait à celui de jets qui progressent à vitesse lente, en général cabrés,
  • à un moment compte tenu du fait que le bruit restait intense tout en persistant j’ai même cru qu’un Harrier anglais s’était égaré,
  • le bruit a persisté longtemps, plus d’une minute, ce qui m’a fait m’interroger sur son origine car le bruit d’un jet qui passe lentement décroit régulièrement et ne dure que quelques secondes.

Pour avoir une explication je suis sorti en regardant alentours. J’ai vite repéré une lumière principalement blanche qui arrivait du fond de la vallée en progressant vers moi avec une trajectoire courbe.

A ce moment il n’y avait aucun bruit car le vent soufflait du Sud-ouest face à la progression de la lumière (avion). 5 à 10 secondes plus tard l’avion était arrivé à mon niveau et le bruit du réacteur est devenu audible subitement. J’ai donc eu confirmation que cette lumière était bien celle d’un avion jet de type militaire.

Dans les 2 à 3 secondes qui ont suivi j’ai repéré deux autres lumières du même type et j’ai finalement entendu le bruit des 3 avions. Le troisième avion était décalé par rapport aux deux premiers, un peu plus haut, un peu plus en arrière. J’estime l’altitude des avions entre 800 et 1100m par rapport au niveau de la mer car j’habite à 450 m et les avions sont passés au niveau du sommet d’une montagne qui fait 1010 m. Voir l’image n°1.

J’avais donc identifié la cause du bruit qui m’avait fait sortir de la maison.

A ce moment j’ai continué à suivre les 3 avions du regard et j’ai remarqué que devant le premier avion il y avait deux lumières blanches, de la taille d’une grosse étoile ou de Vénus.

L’ensemble donnait l’impression que les deux lumières blanches étaient en tête d’un cortège et que les 3 avions les suivaient à distance.

Le cortège s’est éloigné progressivement vers le Sud Sud-est et une minute plus tard, tout bruit avait disparu. Voir l’image n°2.

A noter que les deux lumières blanches n’étaient pas devant les avions lorsque ceux-ci venaient vers moi. J’ai remarqué les deux lumières lorsque les avions étaient passés devant moi en éloignement. La direction de progression des 2 lumières était au Sud Sud-est (Cap 150). Leur vitesse était remarquablement stable et constante. Leurs positions relatives semblaient figées pendant la durée de l’observation soit quelques secondes. Elles étaient éloignées d’une distance verticale angulaire de 15 à 20° à bout de bras tendu et la plus basse décalée vers la gauche d’environ 5° Voir le dessin n°3.

Je n’ai rien remarqué d’anormal après le départ de ce cortège et ensuite je suis allé me coucher.

Ce matin j’ai contacté la Base Aérienne 115 d’orange Caritat mon interlocuteur le Sergent B. m’a informé que les avions n’étaient pas de la base d’Orange. Il n’a pas pu m’indiquer à qui m’adresser pour savoir ce que faisaient ces 3 avions à cette heure tardive au-dessus de Rémuzat.

Rapport d’observation fait à Rémuzat le 06 juillet 2012 par Jacky Kozan.

/Ajouts du 16/7/2012

Deux recoupements intéressants:

Lors de ma première déposition le 6/7 lorsque j’ai annoncé à l’adjudant-chef que le soir à 22h22 j’avais entendu un bruit inhabituel d’avions, il m’a interrompu en me demandant: “d’avion ou d’hélicoptère?”. Je lui ai expliqué pourquoi je citais des avions sans prêter plus attention à la remarque. Je me suis dit: “il essaie de voir si je suis capable de faire la différence”.

Ce jour 16/7, je viens d’être entendu plus longuement par un autre Gendarme. Le Geipan a demandé une enquête de routine, c’est la procédure.

En abordant le fait que j’aie été le seul à signaler quelque chose, je fais remarquer au Gendarme que pourtant tout le monde dans le lotissement a dû entendre. Là il a ajouté: “oui, nous aussi”, “mais nous c’était les hélicoptères”, “on était en patrouille du côté de La Motte et on a bien entendu plusieurs hélicoptères”. Mais ils devaient être occupés dans le cadre de leur intervention car ils ne se sont pas concentrés davantage sur ce bruit.

Il semblerait donc qu’il y ait eu les 3 avions de chasse en hippodrome vers Rémuzat et des hélicoptères du côté de La Motte. Le visiteur attendu devait être important.

Gendarmerie de Rémuzat 04 75 27 85 44 – Adjudant Chef DROUHIN

Base d’Orange: Base 115 – Caritat – Escadron 2.5

Sergent Bernadou , le 6/7 vers 16h20

Hélicoptère noir de la mi-juin (proche de EC 135 T2 ?)

Contactés:

SNA Centre-Est, aéroport de Grenoble Saint-Geoirs

04 76 65 47 40 (commun avec la Gendarmerie)

Et

Sécurité AVG à Lyon, Carole Soufflet 04 26 72 68 80 (1…2…3…)

Publié par Jacky Kozan le 1er mars 2024

Maria Orsic et la technologie extraterrestre

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María Orsic a-t-elle vraiment reçu de la technologie extraterrestre pour les Allemands ?

24 juillet 2022

Source : https://mysteriesrunsolved.com/de/2021/03/did-maria-orsic-really-obtain-extraterrestrial-technology-for-the-germans.html


Maria Orsitsch,
également connue sous le nom de Maria Orsic,
était une célèbre médium qui devint plus tard la Directrice de la société Vril. Elle est née le 31 octobre 1895 à Zagreb. Son père était croate et sa mère allemande de Vienne.

María Orsic était à l’époque plus belle que n’importe quelle star hollywoodienne.
© Twitter / TheRealShillbo

Maria Orsitsch a été mentionnée et représentée pour la première fois en 1967 par Bergier et Pauwels dans leur livre : “En route pour le troisième millénaire : de l’avenir de la raison fantastique”. Maria a rapidement suivi le mouvement national allemand, actif après la Première Guerre mondiale, un mouvement dont l’objectif était l’adhésion territoriale et politique à l’Allemagne. En 1919, elle s’installa à Munich avec son ami et fiancé. On ne sait pas s’ils étaient mariés ou non, car tous deux ont disparu en 1945.

A Munich, Maria fut dès le début en contact avec la Société Thulé et forma bientôt son propre cercle interne avec Traute, une autre médium munichoise et d’autres amies. Ce groupe fut appelé “Alldeutsche Gesellschaft für Metaphysik”, le nom officiel de la Vril Society.

Toutes étaient des jeunes filles, bien qu’un peu particulières, car elles étaient fermement opposées à la nouvelle mode des cheveux courts chez les femmes. Maria et Traute avaient toutes deux de très longs cheveux, l’une blonde et l’autre brune. Elles portaient de très longues tresses, une coiffure très rare au début du 20e siècle.

Comme on pouvait s’y attendre, cela devint rapidement une caractéristique de toutes les femmes qui formaient ce que l’on appelait la société Vril, qui aurait existé jusqu’en 1945. Et ce n’était pas par pure fantaisie, car elles étaient fermement convaincues que leurs longues crinières avaient un effet cosmique, permettant de recevoir des communications en dehors de notre monde.

Les Dames du VRIL

D’autre part, elles ne montraient jamais leurs cheveux en queue de cheval en public, préférant les cacher pour moins attirer l’attention. Pour les identifier, les membres de la société Vril appelaient également “Vrilerinnen” portait un disque représentant deux des principaux médiums du groupe : Maria Orsic et Sigrun.

En décembre 1919, un petit groupe de personnes des sociétés Thulé, Vril et DHvSS (acronyme des hommes de la pierre noire), dont Maria et Sigrun, louent un petit chalet près de Berchtesgaden (Allemagne).

Maria confirme ensuite avoir reçu une série de transmissions médiumniques dans un type d’écriture qu’elle appelle “templier-germanique”, dans une langue qu’elle dit ne pas connaître, mais qui contient des informations techniques pour la construction d’une machine volante. Des documents supposés de la société Vril mentionnent que ces messages télépathiques proviennent d’Aldébaran, située à 68 années-lumière dans la constellation du Taureau.

La société aurait enseigné des exercices de concentration pour éveiller l’énergie Vril, surtout chez les femmes aux cheveux longs, qui fournissaient au cerveau une énergie magnétique provenant de la Terre. Ils croyaient que leurs longs cheveux servaient d’antenne cosmique pour recevoir des communications étrangères de l’au-delà.

En ce qui concerne les documents, on dit que Marie avait deux piles de papier résultant de ces transes télépathiques : l’une avec l’écriture inconnue et l’autre parfaitement lisible. En ce qui concerne ce dernier, Maria a supposé qu’il pouvait être écrit dans une forme archaïque de ce qui pourrait être une langue du Moyen-Orient.

Avec l’aide d’un groupe proche de la Société de Thulé, connu sous le nom de “Pan-Babyloniens”, composé entre autres de Hugo Winckler, Peter Jensen et Friedrich Delitzsch, ils ont pu déterminer que cette langue ne serait autre que l’ancien sumérien, la langue des fondateurs de l’ancienne Babylone. Sigrun a aidé à traduire le message et à décrypter les images étranges de l’artefact volant circulaire qui apparaissait sur l’autre pile de papier.

Le concept de beaucoup de choses à mettre dans le tiroir de la “science alternative”, a mûri au cours de ces années et de celles qui devaient venir immédiatement après. Le fait est que le projet de construction de cet engin volant a pris trois ans en raison de difficultés de financement. Il semblerait que jusqu’en 1922, différentes parties du prototype aient été fabriquées indépendamment les unes des autres dans différentes usines financées par la Thule Society et la Vril Society.

Vril VII Plan © Flickr

Fin novembre 1924, Maria, accompagnée de Rudolf von Sebottendorf, le fondateur de la Société Thulé, rendit visite à Rudolf Hess dans son appartement de Munich. Sebottendorf voulait entrer en contact avec Dietrich Eckart, décédé l’année précédente. Eckart avait traduit les pièces d’Ibsen en allemand et publié la revue “Auf gut Deutsch” ; il était également membre de la Thule Society. Pour contacter Eckart, Sebottendorf, Maria, Rudolf Hess et d’autres membres de Thule ont mis leurs mains autour d’une table recouverte d’un tissu noir.

Hess commença à se sentir mal à l’aise en voyant Maria entrer en transe et les orbites de ses yeux se déplacer à l’envers, ne révélant que le blanc de ceux-ci et devant supporter de la voir assise sur la chaise en proie à des convulsions, avec une grimace désagréable dans la bouche. Au lieu de cela, Sebottendorf était satisfait de voir la voix d’Eckart sortir des lèvres du médium. Mais quelque chose d’inattendu s’est produit. Eckart a annoncé que quelqu’un ou quelque chose l’avait forcé à laisser de l’espace pour qu’une autre voix puisse se manifester à travers le médium avec un message important.

La voix d’Eckart a disparu pour laisser place à une voix troublante et désagréable qui s’est identifiée comme “Les Sumi, habitants d’un monde lointain en orbite autour de l’étoile Aldébaran dans la constellation que vous appelez le Taureau”. Personne ne put s’empêcher de regarder les autres compagnons avec de grands yeux, tant l’événement était surprenant. Il paraît que, selon la voix étrange, les Sumi étaient une race humanoïde qui aurait colonisé la Terre il y a 500 millions d’années. Les ruines de Larsa, Shurrupak et Nippur en Irak auraient été construites par eux.
Ceux qui ont survécu au grand déluge d’Ut-Napishtim seraient devenus les ancêtres de la race aryenne. Sebottendorf, qui était sceptique face à de telles informations, exigea des preuves. Alors que Maria était encore en transe, elle gribouilla une série de lignes sur lesquelles on pouvait voir quelques caractères sumériens.

En décembre 1943, Maria et Sigrun ont participé à une réunion organisée par la société Vril sur la côte à Kolberg. Selon les dires, l’objectif principal de cette réunion était de débattre du “projet Aldebaran”. Les médiums de la société Vril auraient reçu des informations télépathiques sur des planètes habitables autour d’Aldébaran et souhaitaient s’y rendre.

Apparemment, ce projet a été rediscuté le 22 janvier 1944 lors d’une réunion entre Hitler, Himmler, le Dr W. Schumann (scientifique et professeur à l’université technique de Munich) et Kunkel de la société Vril. Il a été décidé qu’un prototype Vril 7 “Jäger” (chasseur en allemand) serait envoyé par un canal dimensionnel supposé hors de la vitesse de la lumière en direction d’Aldébaran.
Selon l’écrivain N. Ratthofer, le premier test sur ce canal dimensionnel a eu lieu fin 1944. Le test s’est presque terminé en disgrâce, car après le vol, le Vril 7 avait l’air d’avoir volé pendant des centaines d’années. Et pas seulement à cause de son apparence, mais aussi parce qu’il a endommagé beaucoup de ses composants.

Maria Orsic l’a perdue de vue en 1945. Le 11 mars 1945, tous les membres ont reçu un prétendu document interne de la société Vril ; une lettre de Maria Orsic.
La lettre se termine par les mots : “Personne ne reste ici” (personne n’est ici). Il s’agirait de la dernière communication de la société Vril et depuis, personne n’a eu de nouvelles de Maria Orsic ou d’un de ses autres membres. Beaucoup continuent de croire qu’ils ont fui vers Aldébaran.

Publié par Jacky Kozan, le 05 mars 2024

L’univers existe-t-il si nous ne le regardons pas ?

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Celui que toute la communauté scientifique mondiale considérait comme le physicien des physiciens, John Archibald Wheeler, est décédé à 96 ans d’une pneumonie, le 13 avril 2008. Il avait connu de très près tous les créateurs de la physique du siècle dernier, notamment Bohr et Einstein. Célèbre pour ses spéculations hardies sur les fondements de la physique et le principe anthropique, il fut aussi l’un des architectes de la bombe H américaine.

Voici un article du 15 avril 2008 présentant ses réflexions sur la question :

“comment se fait-il que l’existence existe?”


L’univers existe-t-il si nous ne regardons pas ?

L’éminent physicien John Wheeler affirme qu’il ne lui reste que peu de temps pour travailler sur une seule idée: que la conscience humaine façonne non seulement le présent mais aussi le passé.

Source

Le monde semble se reconstituer morceau par morceau en ce matin gris et humide sur la côte du Maine. D’abord, les épicéas et les pins blancs qui recouvrent High Island se matérialisent dans le brouillard, puis le promontoire rocheux et enfin la mer, comme si le simple fait de regarder les choses les avait fait naître.
Et c’est peut-être bien le cas.
Pendant que cette genèse brumeuse se déroule, le plus éminent résident de l’île discute de notions qui le laissent toujours perplexe après sept décennies de physique, notamment son intuition que l’univers lui-même pourrait émerger constamment d’une brume de possibilités, que nous habitons un cosmos rendu réel en partie par nos propres observations.

John Wheeler, scientifique et rêveur, collègue d’Albert Einstein et de Niels Bohr, mentor de nombreux physiciens de premier plan est l’homme qui a choisi le nom de “trou noir” pour décrire les objets d’une densité inimaginable qui piègent la lumière et dont on pense aujourd’hui qu’ils sont répandus dans l’univers, a eu 90 ans en juillet dernier. Il est l’une des dernières grandes figures de la physique du XXe siècle, membre de la génération qui a sondé les mystères de la mécanique quantique et délimité les confins de l’espace et du temps. Après une vie de contributions fondamentales dans des domaines allant de la physique atomique à la cosmologie, Wheeler s’est consacré, dans ses dernières années, à ce qu’il appelle “des idées pour des idées”.

“J’ai eu une crise cardiaque le 9 janvier 2001, dit-il, j’ai dit : “C’est un signal. Il ne me reste qu’un temps limité, alors je vais me concentrer sur une seule question : Comment se fait-il que l’existence existe ?”

Pourquoi l’univers existe-t-il ? Pour Wheeler, la quête d’une réponse à cette question implique inévitablement de se débattre avec les implications de l’un des aspects les plus étranges de la physique moderne . Selon les règles de la mécanique quantique, nos observations influencent l’univers aux niveaux les plus fondamentaux. La frontière entre un “monde extérieur” objectif et notre propre conscience subjective, qui semblait si clairement définie en physique avant les étranges découvertes du XXe siècle, s’estompe en mécanique quantique. Lorsque les physiciens observent les constituants de base de la réalité: les atomes et leurs entrailles ou les particules de lumière appelées photons, ce qu’ils voient dépend de la façon dont ils ont mis en place leur expérience. Les observations d’un physicien déterminent si un atome, par exemple, se comporte comme une onde fluide ou une particule dure ou quel chemin il suit lorsqu’il se déplace d’un point à un autre. Du point de vue quantique, l’univers est un lieu extrêmement interactif. Wheeler adopte la vision quantique et la met en pratique.

Tout en exprimant ses pensées, Wheeler passe ses doigts derrière sa grosse tête, s’adosse à un canapé et regarde le plafond ou peut-être bien au-delà. Il est assis dos à une large fenêtre. Dehors, le brouillard commence à se lever sur ce qui promet d’être une chaude journée d’été. Sur une table d’appoint près du canapé repose un gros rocher ovale, dont une moitié est polie en noir de sorte que sa surface ressemble au symbole chinois du yin-yang. “Cette roche a environ 200 millions d’années”, dit Wheeler. “Une révolution de notre galaxie.”

Bien que le visage de Wheeler ait l’air usé et sobre, il devient presque enfantin lorsqu’il sourit, comme lorsque je lui tends la main pour l’aider à se relever du canapé et qu’il dit : “Ah, l’antigravité.” Wheeler est petit et solidement bâti, avec des cheveux blancs épars. Il conserve une fascination malicieuse pour les feux d’artifice, un enthousiasme qui lui a coûté une partie d’un doigt lorsqu’il était jeune, et il a parfois allumé des chandelles romaines dans les couloirs de Princeton, où il est devenu membre de la faculté en 1938 et où il a toujours un bureau. À un moment donné, une forte détonation interrompt notre entretien. Le fils de Wheeler, qui vit sur une falaise à quelques centaines de mètres de là, a tiré avec un petit canon, un cadeau de Wheeler.

Wheeler est gracieux à l’excès ; un collègue le décrit comme “un gentleman caché dans un gentleman”. Mais cette attitude courtoise cache aussi autre chose : l’un des esprits les plus aventureux de la physique. Au lieu de fuir les questions sur le sens de tout cela, Wheeler se délecte de la profondeur et du paradoxe. Il a été l’un des premiers défenseurs du principe anthropique, l’idée que l’univers et les lois de la physique sont accordés pour permettre l’existence de la vie. Cependant, au cours des deux dernières décennies, il a poursuivi une idée bien plus provocante, qu’il appelle la genèse par observation. Nos observations, suggère-t-il, pourraient en fait contribuer à la création de la réalité physique. Pour Wheeler, nous ne sommes pas de simples spectateurs sur une scène cosmique ; nous sommes des façonneurs et des créateurs vivant dans un univers participatif.

L’intuition de Wheeler est que l’univers est construit comme une énorme boucle de rétroaction, une boucle dans laquelle nous contribuons à la création continue non seulement du présent et du futur, mais aussi du passé. Pour illustrer son idée, il a conçu ce qu’il appelle son “expérience du choix différé”, qui ajoute une variation cosmique étonnante à une pierre angulaire de la physique quantique : l’expérience classique des deux fentes.

Cette expérience est extrêmement étrange en soi, même sans l’ajout de l’astuce de Wheeler. Elle illustre un principe clé de la mécanique quantique : La lumière a une double nature. Parfois, la lumière se comporte comme une particule compacte, un photon ; parfois, elle semble se comporter comme une onde répartie dans l’espace, à l’image des ondulations d’un étang. Dans cette expérience la lumière, un flux de photons, traverse deux fentes parallèles et frappe une bande de film photographique derrière les fentes. L’expérience peut être réalisée de deux manières : avec des détecteurs de photons situés juste à côté de chaque fente, qui permettent aux physiciens d’observer les photons à leur passage, ou sans détecteurs, ce qui permet aux photons de se déplacer sans être observés. Lorsque les physiciens utilisent les détecteurs de photons, le résultat est sans surprise : On observe que chaque photon passe par une fente ou l’autre. En d’autres termes, les photons se comportent comme des particules.

Mais lorsque les détecteurs de photons sont retirés, quelque chose d’étrange se produit. On s’attendrait à voir deux groupes distincts de points sur le film, correspondant aux endroits où les photons individuels sont tombés après avoir traversé au hasard une fente ou l’autre. Au lieu de cela, un motif de bandes alternativement claires et sombres apparaît. Un tel motif ne peut être produit que si les photons se comportent comme des vagues, chaque photon individuel s’étalant et déferlant sur les deux fentes en même temps, comme un déferlement sur une jetée. L’alternance de bandes claires dans le motif du film montre où les crêtes de ces ondes se chevauchent ; les bandes sombres indiquent qu’une crête et un creux se sont annulés mutuellement.

Le résultat de l’expérience dépend de ce que les physiciens essaient de mesurer: s’ils installent des détecteurs à côté des fentes, les photons se comportent comme des particules ordinaires, parcourant toujours un chemin ou l’autre, mais pas les deux en même temps. Dans ce cas, le motif rayé n’apparaît pas sur le film. Mais si les physiciens enlèvent les détecteurs, chaque photon semble parcourir les deux voies simultanément, comme une petite onde, ce qui produit le motif rayé.

Wheeler a imaginé une version de cette expérience à l’échelle cosmique qui a des implications encore plus étranges. Alors que l’expérience classique démontre que les observations des physiciens déterminent le comportement d’un photon dans le présent, la version de Wheeler montre que nos observations dans le présent peuvent affecter le comportement d’un photon dans le passé.

Pour le démontrer, il dessine un diagramme sur un bout de papier. Imaginez, dit-il, un quasar – une jeune galaxie très lumineuse et très éloignée. Imaginez maintenant qu’il y a deux autres grandes galaxies entre la Terre et le quasar. La gravité d’objets massifs comme les galaxies peut déformer la lumière, tout comme le font les lentilles de verre classiques. Dans l’expérience de Wheeler, les deux énormes galaxies remplacent la paire de fentes; le quasar est la source de lumière. Tout comme dans l’expérience des deux fentes la lumière, les photons, provenant du quasar peut suivre deux chemins différents, passant devant une galaxie ou l’autre.

Supposons que, sur Terre, des astronomes décident d’observer les quasars. Dans ce cas, un télescope joue le rôle du détecteur de photons dans l’expérience des deux fentes. Si les astronomes pointent le télescope dans la direction de l’une des deux galaxies intermédiaires, ils verront les photons du quasar qui ont été déviés par cette galaxie ; ils obtiendront le même résultat en regardant l’autre galaxie. Mais les astronomes peuvent également imiter la deuxième partie de l’expérience à deux fentes. En disposant soigneusement les miroirs, ils ont pu faire en sorte que les photons arrivant des routes autour des deux galaxies frappent simultanément un morceau de film photographique. Des bandes alternativement claires et sombres apparaîtraient sur le film, identiques au schéma observé lorsque les photons passent par les deux fentes.

Voici la partie étrange. Le quasar pourrait être très éloigné de la Terre, avec une lumière si faible que ses photons ne toucheraient le film qu’un par un. Mais les résultats de l’expérience ne changeraient pas. Le motif rayé serait toujours présent, ce qui signifie qu’un photon isolé non observé par le télescope a emprunté les deux chemins vers la Terre, même si ces chemins étaient séparés par de nombreuses années-lumière. Et ce n’est pas tout.

Le temps que les astronomes décident de la mesure à effectuer, qu’il s’agisse de confiner le photon à une route précise ou de lui faire suivre les deux chemins simultanément, le photon pourrait avoir déjà voyagé pendant des milliards d’années, bien avant l’apparition de la vie sur Terre. Les mesures effectuées maintenant, dit Wheeler, déterminent le passé du photon. Dans un cas, les astronomes créent un passé dans lequel un photon a emprunté les deux voies possibles entre le quasar et la Terre. Ou bien, ils forcent rétroactivement le photon à suivre un seul chemin vers leur détecteur, même si le photon a commencé son voyage bien avant l’existence des détecteurs.

Il serait tentant de rejeter l’expérience de Wheeler comme une idée curieuse, sauf pour une chose: elle a été démontrée en laboratoire. En 1984, des physiciens de l’université du Maryland ont mis en place une version de table du scénario du choix différé. À l’aide d’une source lumineuse et d’une disposition de miroirs pour fournir un certain nombre d’itinéraires possibles pour les photons, les physiciens ont pu montrer que les chemins empruntés par les photons n’étaient pas fixes jusqu’à ce que les physiciens effectuent leurs mesures, même si ces mesures étaient effectuées après que les photons aient déjà quitté la source lumineuse et commencé leur circuit à travers la série de miroirs.

Selon Wheeler, nous faisons partie d’un univers qui est un travail en cours ; nous sommes de minuscules parcelles de l’univers qui se regardent – et se construisent. Ce n’est pas seulement l’avenir qui est encore indéterminé, mais aussi le passé. En remontant dans le temps, même jusqu’au Big Bang, nos observations actuelles sélectionnent l’une des nombreuses histoires quantiques possibles de l’univers.

Cela signifie-t-il que les humains sont nécessaires à l’existence de l’univers? Si les observateurs conscients participent certainement à la création de l’univers participatif imaginé par Wheeler, ils ne sont pas le seul moyen, ni même le principal, par lequel les potentiels quantiques deviennent réels. La matière ordinaire et le rayonnement jouent les rôles dominants. Wheeler aime utiliser l’exemple d’une particule de haute énergie libérée par un élément radioactif comme le radium dans la croûte terrestre. La particule, comme les photons dans l’expérience des deux fentes, existe dans de nombreux états possibles à la fois, se déplaçant dans toutes les directions possibles, pas tout à fait réelle et solide jusqu’à ce qu’elle interagisse avec quelque chose, par exemple un morceau de mica dans la croûte terrestre. À ce moment-là, l’un de ces nombreux états probables devient réel. Dans ce cas, le mica et non un être conscient, est l’objet qui transforme ce qui pourrait arriver en ce qui arrive. La traînée d’atomes perturbés laissée dans le mica par la particule à haute énergie devient une partie du monde réel.

À chaque instant, selon Wheeler, l’univers entier est rempli de tels événements, où les résultats possibles d’innombrables interactions deviennent réels, où la variété infinie inhérente à la mécanique quantique se manifeste comme un cosmos physique. Et nous ne voyons qu’une infime partie de ce cosmos. Wheeler pense que la majeure partie de l’univers est constituée d’énormes nuages d’incertitude qui n’ont pas encore interagi avec un observateur conscient ou même avec un morceau de matière inanimée. Il voit l’univers comme une vaste arène contenant des royaumes où le passé n’est pas encore fixé.

Wheeler est le premier à admettre que c’est une idée qui dépasse l’entendement. Il ne s’agit même pas vraiment d’une théorie, mais plutôt d’une intuition sur ce que pourrait être une théorie finale du tout. C’est une piste ténue, un indice que le mystère de la création pourrait se trouver non pas dans un passé lointain, mais dans le présent vivant. “Ce point de vue est ce qui me donne l’espoir que la question: Comment se fait-il que l’existence existe ? puisse trouver une réponse”, dit-il.

William Wootters, l’un des nombreux étudiants de Wheeler et aujourd’hui professeur de physique au Williams College de Williamstown, dans le Massachusetts, considère Wheeler comme une figure presque oraculaire. “Je pense que poser la question: comment se fait-il que l’existence existe? est une bonne chose”, déclare Wootters. “Pourquoi ne pas voir jusqu’où vous pouvez vous étirer? Voir où cela vous mène. Cela doit générer au moins quelques bonnes idées, même si la question ne trouve pas de réponse. John s’intéresse à la signification de la mesure quantique, à la manière dont elle crée une réalité à partir de ce qui n’était qu’une simple potentialité. Il en est venu à considérer cela comme l’élément constitutif essentiel de la réalité.”

En s’intéressant à la nature des mesures quantiques, John Wheeler aborde l’un des aspects les plus déroutants de la physique moderne: la relation entre les observations et les résultats des expériences sur les systèmes quantiques. Le problème remonte aux premiers jours de la mécanique quantique et a été formulé de manière très célèbre par le physicien autrichien Erwin Schrödinger, qui a imaginé une expérience quantique de type Rube Goldberg avec un chat.

Mettez un chat dans une boîte fermée, avec une fiole de gaz toxique, un morceau d’uranium et un compteur Geiger relié à un marteau suspendu au-dessus de la fiole de gaz. Au cours de l’expérience, l’uranium radioactif peut ou non émettre une particule. Si la particule est libérée, le compteur Geiger la détectera et enverra un signal à un mécanisme contrôlant le marteau, qui frappera la fiole et libérera le gaz, tuant le chat. Si la particule n’est pas libérée, le chat vivra. Schrödinger s’est demandé ce que l’on pouvait savoir du chat avant d’ouvrir la boîte.

/Si la mécanique quantique n’existait pas, la réponse serait simple: le chat est soit vivant, soit mort, selon qu’une particule a touché le compteur Geiger. Mais dans le monde quantique, les choses ne sont pas aussi simples. La particule et le chat forment maintenant un système quantique composé de tous les résultats possibles de l’expérience. Un résultat comprend un chat mort, un autre un chat vivant. Aucun des deux ne devient réel tant que quelqu’un n’a pas ouvert la boîte et regardé à l’intérieur. Avec cette observation, toute une séquence cohérente d’événements: la particule éjectée de l’uranium, la libération du gaz toxique, la mort du chat, devient immédiatement réelle, donnant l’apparence de quelque chose qui a mis des semaines à se produire. Andrei Linde, physicien à l’université de Stanford, pense que ce paradoxe quantique est au cœur de l’idée de Wheeler sur la nature de l’univers: les principes de la mécanique quantique imposent de sévères limites à la certitude de nos connaissances.

“On peut se demander si l’univers a vraiment existé avant de commencer à l’observer”, dit-il. “C’est la même question que pour le chat de Schrödinger. Et ma réponse serait que l’univers a l’air d’avoir existé avant que je commence à le regarder. Lorsque vous ouvrez la boîte du chat après une semaine, vous allez trouver soit un chat vivant, soit un morceau de viande malodorant. Vous pouvez dire que le chat a l’air d’être mort ou d’avoir été vivant pendant toute la semaine. De même, lorsque nous regardons l’univers, le mieux que nous puissions dire est qu’il a l’air d’être là il y a 10 milliards d’années.”

Linde pense que l’intuition de Wheeler sur la nature participative de la réalité est probablement juste. Mais il diffère de Wheeler sur un point crucial. Linde pense que les observateurs conscients sont une composante essentielle de l’univers et ne peuvent être remplacés par des objets inanimés.

“L’univers et l’observateur existent en tant que paire”, déclare Linde. “Vous pouvez dire que l’univers est là uniquement lorsqu’il y a un observateur qui peut dire : “Oui, je vois l’univers là”. Ces petits mots: “on dirait qu’il était là”, n’ont peut-être pas beaucoup d’importance dans la pratique, mais pour moi, en tant qu’être humain, je ne connais aucun sens dans lequel je pourrais affirmer que l’univers est là en l’absence d’observateurs. Nous sommes ensemble, l’univers et nous. À partir du moment où vous dites que l’univers existe sans aucun observateur, je ne peux pas donner de sens à cela. Je ne peux pas imaginer une théorie cohérente du tout qui ignore la conscience. Un appareil d’enregistrement ne peut pas jouer le rôle d’un observateur, car qui lira ce qui est écrit sur cet appareil d’enregistrement ? Pour que nous puissions voir que quelque chose se passe et nous dire que quelque chose se passe, il faut un univers, un appareil d’enregistrement et nous. Il ne suffit pas que l’information soit stockée quelque part, totalement inaccessible à quiconque. Il faut que quelqu’un la regarde. Il faut un observateur qui regarde l’univers. En l’absence d’observateurs, notre univers est mort.

“La question de Wheeler: comment se fait-il que l’existence existe? trouvera-t-elle un jour une réponse ? Wootters est sceptique. “Je ne sais pas si l’intelligence humaine est capable de répondre à cette question”, dit-il. “Nous n’attendons pas des chiens ou des fourmis qu’ils soient capables de tout comprendre de l’univers. Et dans le balayage de l’évolution, je doute que nous ayons le dernier mot en matière d’intelligence. Il pourrait y avoir des niveaux supérieurs plus tard. Alors pourquoi devrions-nous penser que nous en sommes au point où nous pouvons tout comprendre? En même temps, je pense que c’est formidable de poser la question et de voir jusqu’où on peut aller avant de se heurter à un mur.”

Linde est plus optimiste : “Vous savez, si vous dites que nous sommes assez intelligents pour tout comprendre, c’est une pensée très arrogante. Si vous dites que nous ne sommes pas assez intelligents, c’est une pensée très humiliante. Je viens de Russie, où il y a un conte de fées sur deux grenouilles dans une boîte de crème fraîche. Les grenouilles se noyaient dans la crème. Il n’y avait rien de solide ; elles ne pouvaient pas sauter de la boîte. L’une des grenouilles a compris qu’il n’y avait aucun espoir, et elle a arrêté de battre la crème fraîche avec ses pattes. Elle est simplement morte. Elle s’est noyée dans la crème fraîche. L’autre ne voulait pas abandonner. Il n’y avait absolument aucune chance qu’elle puisse changer quoi que ce soit, mais elle a continué à donner des coups de pied, des coups de pied et des coups de pied. Et puis tout d’un coup, la crème fraîche a été baratté en beurre. Puis la grenouille est montée sur le beurre et a sauté hors de la boîte. On regarde la crème fraîche et on se dit : “Je ne peux rien en faire. Mais parfois, des choses inattendues se produisent.

“Je suis heureux que certaines personnes qui pensaient auparavant que cette question: “comment se fait-il que l’existence existe?” était dénuée de sens ne nous ont pas empêchés de la poser. Nous avons tous appris de personnes comme John Wheeler, qui pose des questions étranges et donne des réponses étranges. Vous pouvez être d’accord ou non avec ses réponses. Mais le fait même qu’il pose ces questions, et propose des réponses plausibles et invraisemblables, a ébranlé ces frontières de ce qu’il est possible et impossible de demander.”

Et qu’en pense l’oracle de High Island lui-même? Comprendrons-nous un jour pourquoi l’univers a vu le jour?

“Ou du moins comment”, dit-il. “Le pourquoi est une chose plus délicate.”

Wheeler cite l’exemple de Charles Darwin au XIXe siècle et la façon dont il a fourni une explication simple, l’évolution par la sélection naturelle, à un problème qui semblait totalement insoluble: comment expliquer l’origine et la diversité de la vie sur Terre.

Wheeler pense-t-il que les physiciens pourraient un jour avoir une compréhension tout aussi claire de l’origine de l’univers ?
“Absolument”, dit-il. “Absolument.”

Publié par Jacky Kozan, le 06 mars 2024

Triangle gris au dessus de Brétigny

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A la fin des années 50, mon père avait été très marqué par un phénomène insolite. Quand il nous en parlait, son visage changeait, il devenait préoccupé.
Il travaillait sur les voies ferrées de Brétigny sur Orge (Essonne) et pendant toute la matinée, toute l’équipe au travail a pu voir un triangle gris, très haut, au-dessus d’eux (et de la ville de Brétigny). Je l’ai questionné plusieurs fois plus tard, il me répétait toujours les mêmes choses:
“- le triangle était là toute la matinée”,
“- il était très haut”,
“- il n’a pas bougé”
“- on avait l’impression qu’il nous surveillait”
“- à un moment on l’a vu là et puis il est resté là”
“- vers midi il n’était plus là”

Quand j’essayais d’avoir des précisions sur la couleur, ou autres détails, il ne répondait que “c’était un triangle et qu’il ne bougeait pas”. Il n’a même jamais pu dire de quelle couleur il était. Quand j’ai suggéré “gris” la réponse à été “c’était un triangle!”

A l’époque à Brétigny (91), il y avait le “Centre d’Essais en Vol”, sur lequel à été construit quelques années plus tard le Centre National d’Études Spatiales.

Lorsque je demandais à mon père si des avions s’étaient approchés du triangle, il me répondait : “on a vu des avions, mais pas à côté du triangle”. Ce qui lui faisait dire que le triangle était haut, suffisamment haut pour que les avions ne puissent pas s’en approcher (il n’y avait pas encore les Mirages III).

Cette observation a été rapportée par d’autres témoins, je l’ai lue dans un livre d’Henri Durrant ou peut-être dans “Mystérieux Objets Célestes” d’Aimé Michel.

J’essaie depuis quelques semaines de trouver d’autres témoignages, pour en particulier, essayer de savoir s’il y avait des lumières sous le triangle. J’ai l’impression que ce triangle gris vu à la fin des années 50 n’est pas comparable à celui des observations récentes, en particulier, celles de la  vague Belge de 1990.

Publié par Jacky Kozan le 1er mars 2024

Base de tir du CNES a Colomb Béchar en 1965

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Des collègues du service dans lequel je travaillais au CNES (division satellites, section structure) m’ont fait part d’une observation remarquable dont ils ont été témoins en 1965. Mes collègues étaient à l’époque sur place à Colomb-Béchar pour préparer les équipements de test qui accompagnaient la fusée Diamant.

Dans la matinée, ils remarquèrent un objet semi-circulaire d’apparence métallique réfléchissant la lumière du Soleil sur sa moitié supérieure. Le dessous de l’objet paraissait noir. Il est resté suspendu à environ 600 m au-dessus du sol. Non seulement l’objet était bien là, mais il se déplaçait au fur et à mesure des mouvements ou des activités au sol, comme s’il cherchait à tout moment le meilleur angle d’observation.

L’événement a duré toute la fin de matinée (plus d’une heure). Mes collègues avaient remarqué le caractère extraordinaire de l’observation, mais sans s’inquiéter en se disant: “Tiens, une puissance étrangère nous surveille!” (c’était avant le départ de l’objet). Au bout de quelques  minutes, constatant que la position de l’objet correspondait toujours à leur activité au sol, les techniciens se sont arrêtés de travailler, non pas par souci de confidentialité, mais parce qu’ils étaient agacés par ce “truc qui leur tournait autour”.


Et puis l’objet est parti subitement vers le haut disparaissant en environ deux secondes.

Le travail a repris et plus personne n’en a parlé. Sauf entre collègues, exceptionnellement.

Cet événement n’a pas été beaucoup relaté dans la presse à l’époque. Il est resté ignoré du grand public. Pourtant, le phénomène a été observé par quelques dizaines de personnes, soit militaires soit scientifiques. Officiellement il a été totalement ignoré, donc aucun débat n’a été possible.

Pourtant lors d’une émission télévisée diffusée sur la chaîne française «France 2» en 1998 le journaliste Jean-Pierre Chapel, qui était présent sur les lieux à l’époque, a évoqué ce cas d’apparition d’ovni.

Des militaires français ont filmé l’objet de 7 ou 8 km de distance  Tout ceci fut filmé par un cinéthéodolite, ce qui permit d’estimer , au moment de son départ, l’accélération de l’objet passant d’une vitesse de 0 à 8000 km/h en moins de 2 secondes !. Malheureusement, le film fût “officiellement” perdu pendant un déménagement à Agadir.”
 

Remarque personnelle : cet événement n’a pas été souligné davantage car c’est l’exemple d’un événement ingérable. On ne sait pas quel type de rapport utiliser, où ranger le film, à qui en parler.

Tout simplement.

Rien ne s’est donc passé puisqu’il n’y a pas de rapport, le film doit toujours être “en attente” quelque part dans une caisse …

Mais il suffit de parler aux témoins qui racontent tout simplement ce qu’ils ont vu et ressenti ce jour là.

Publié par Jacky Kozan le 1er mars 2024

Ombre sur le satellite artificiel FR1

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Au cours de l’année 1969, j’étais employé, depuis quelques années, comme dessinateur industriel dans la division “Satellites” du Centre national d’Études Spatiales.

Un jour, j’ai reçu des mains du responsable de l’exploitation des télécommunications avec le satellite, un listing contenant un paquet de chiffres à traduire sous forme de sinusoïde. Une partie de la courbe correspondant à l’ensoleillement du satellite, la partie suivante à l’obscurité, etc…

Dans la deuxième partie de l’ensoleillement que je plaçais sur la courbe, il y avait, une zone “de nuit” qui avait duré quelques dizaines de minutes.

Je me souviens bien de l’étonnement de l’ingénieur et du chef de service, responsable de toutes les transmissions “satellites” au CNES. Ils ont pris conscience du phénomène en découvrant et en vérifiant le schéma que je venais de terminer. Nous avons fait toutes les vérifications possibles et la conclusion générale des ingénieurs concernés par le résultat fut : “Il y a quelqu’un qui fait de l’ombre!”.

Les paroles prononcées ont bien été “quelqu’un” et non pas “quelque chose”.

A l’époque, ce travail de reconstitution simple d’une courbe à partir de coordonnées, avait été demandé par Monsieur M, qui était aussi, à cette époque, l’un des animateurs du GEPA. Il était prévu qu’il relate l’événement au cours d’une réunion publique mensuelle du GEPA.

Je suis allé à cette réunion, à l’époque j’étais aussi membre du GEPA, et j’attendais beaucoup d’informations de sa part . J’ai été déçu car sa position affichée en réunion publique ne reflétait pas sa réaction personnelle ni celle de ses collègues. Monsieur M a bien présenté les faits, sans les déformer, mais en présentant une possible explication technique résultat de la carence d’un élément du système de transmission sur le satellite.

Ce que je n’avais pas entendu être évoqué au bureau d’études au CNES. Monsieur M fut ensuite chef de Projet d’un autre satellite.

J’ai quitté le CNES un peu plus tard, sans chercher à savoir ce qu’il était advenu de cette anomalie que nous avions mis en évidence.

Publié par Jacky Kozan le 1er mars 2024

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