Point sur la divulgation des derniers dossiers du MoD britannique

Communiqué de NickPope du 24 juin 2017

Comme promis, je voudrais faire une déclaration sur la publication hier des fichiers OVNI du gouvernement britannique. J’ai été impliqué dans les discussions avec les médias et les Archives Nationales à ce sujet, alors je m’excuse de ne pas avoir fait de commentaire plus tôt.

Tout d’abord, les bonnes nouvelles. 15 des 18 documents OVNI restants du ministère de la Défense ont été publiés. C’est, comme je l’ai dit au cours de nombreux entretiens que j’ai eu avec les médias pour annoncer cette publication, une bonne nouvelle en termes d’ouverture du gouvernement et de liberté d’information. Je m’en tiens à ces remarques.

Maintenant, les mauvaises nouvelles. Comme quiconque qui a essayé d’accéder aux fichiers l’aura découvert, ils n’ont pas été numérisés et ils ne sont pas disponibles en ligne. Les gens devront les commander, payer le prix que demanderont les Archives Nationales, puis attendre quelques semaines pour les voir arriver. Alternativement, les gens devront se rendre en personne aux Archives Nationales à Kew (Londres Ouest), où les fichiers peuvent être consultés dans la salle de lecture sur place. Autre mauvaise nouvelle, trois fichiers doivent encore être publiés, mais j’espère que ceux-ci pourront être mis à notre disposition plus tard cette année, probablement le mois prochain, après la réunion de juillet du Conseil Consultatif sur les Enregistrements et Archives Nationales, qui devra préalablement approuver formellement le transfert de ces documents.

Je suis déçu qu’aucun de ces 18 derniers fichiers ne soit numérisé et mis à disposition pour téléchargement. C’est ce qui s’est passé avec tous les lots précédents de ces fichiers, qui ont été mis gratuitement à disposition pour le premier mois. De toute évidence, cela a soulevé des attentes selon lesquelles il en serait de même pour les 18 derniers fichiers et comme je l’ai dit dans plusieurs de mes entretiens avec les médias, le fait que ces 18 derniers fichiers soient plus difficiles (et plus coûteux) à obtenir, a inévitablement soulevé des soupçons selon lesquels le gouvernement rend ces fichiers difficiles à obtenir. A noter que ce n’était pas ma décision, et le faire de cette façon n’aurait pas été mon choix.

Indépendamment de ce qui précède, le projet de neuf ans visant à déclassifier et à publier l’archive des fichiers OVNIS du Ministère de la Défense Nationale est presque terminé, et nous sommes plus avancés maintenant qu’il y a deux jours. Je suis sûr que beaucoup de gens sont allés dans la salle de lecture des Archives Nationales aujourd’hui et je suis sûr qu’il ne faudra pas longtemps avant que les gens commencent à publier des copies du matériel sur divers sites Web – même si je ne peux encourager personne à ne pas respecter les lois Concernant le Copyright de la Couronne.

Comme je l’ai dit dans certains de mes entretiens avec les médias, le 24 juin est le 70e anniversaire de l’observation de la soucoupe volante de Kenneth Arnold qui a marqué le début du mystère OVNI moderne. 70 ans après, l’intérêt pour la publication de ces X-Files de la vie réelle montre que l’intérêt pour le phénomène OVNI est toujours fort.

et le lendemain,

Communiqué de NickPope du 25 juin 2017

Heureux 70ème anniversaire du phénomène OVNI. L’observation par Kenneth Arnold le 24 juin 1947 de neuf objets étranges sur les Cascade Mountains dans l’État de Washington a donné naissance à l’expression « soucoupe volante ». Alors que les gens ont vu des choses étranges dans le ciel tout au long de l’histoire humaine, l’observation d’Arnold a marqué la genèse du mystère OVNI moderne.
70 ans plus tard, le mystère reste non résolu, en dépit de certains discréditeurs qui affirment que le phénomène est mort et malgré certains vrais croyants qui affirment que l’hypothèse extraterrestre est prouvée. Aucun d’eux n’est correct. Le phénomène OVNI reste non résolu et peut-être insoluble (et je le dis comme quelqu’un qui avait la responsabilité du sujet pour le gouvernement britannique). Il peut parfois être frustrant, parfois amusant, et toujours intrigant. Donc, encore une fois, joyeux anniversaire aux OVNIS!

Compte-rendu d’activités de Tom DeLonge à John Podesta

Source Wikileaks

De: t.delonge@me.com
Pour: john.podesta@gmail.com
Date: 23/02/2016 17:03
Objet: Mises à jour

De grandes choses se passent.

– J’ai eu une incroyable rencontre avec Amblin-DreamWorks Pictures de Spielberg. Ils prennent leur temps pour lire le livre. Pour eux l’histoire est prioritaire.

– J’ai rencontré ScottFree (société de Ridley Scott) la semaine dernière – ils ont fait le film « Seul sur Mars » qui a eu un succès incroyable l’année dernière . Ils ont été époustouflés par ce que je fais, ils ont besoin de quelques semaines pour approfondir l’histoire. Comme tout les gens que je rencontre, leurs visages ont changé au milieu de la réunion et ils ne peuvent pas croire que je suis le fer de lance d’un projet qui a le soutien de l’ombre. Ils regardent avec l’air d’être dans le coma … Ha. Mais ils sont incroyablement heureux que le sujet puisse commencer à sortir.

– J’ai fait une introduction générale à NetFlix. Ils veulent une réunion d’entreprise au plus vite sur ce sujet, mais je dois attendre, jusqu’à ce que je puisse venir avec un producteur partenaire de notre choix, comme Amblin ou ScottFree.

– J’ai rencontré la société d’Allie Shearmur, elle dirige les studios Lionsgate Films et produit tous les films de Jason Bourne, ainsi que le nouveau film Star Wars qui va sortir à la fin de cette année. Les dirigeants ont été à nouveau, époustouflés. En fait, ils devraient penser à nous cette semaine .

– J’ai une réunion avec Amazon et Vice News dans les 2 prochaines semaines. Amazon, Netflix sont les plus grands studios de télévision maintenant et en fait, ils font les spectacles les plus prestigieux. Vice News vient de lever 300 millions $ pour commencer à faire de la télévision-fiction basée sur de la Non-Fiction. On dirait que notre modèle correspond bien.

– Demain je rencontre Ron Howard (Da Vinci Code) et Brian Grazer (Mulholland Drive) de la compagnie Imagine Entertainment.

– Le général (de Wright Patterson R & D) et moi parlons tous les autres jours. Lui et moi avons parlé au téléphone l’autre soir et il est excité, il pense vraiment que le DOD (Département de la Défense) va adopter mon projet parce que je vais montrer toutes les choses positives que des gens formidables ont fait sur ce sujet. Je suis impatient de diriger un tel service public bon et nécessaire.

– Le magazine Rolling Stone détache un journaliste avec moi pendant 2 jours pour annoncer l’histoire de mon projet. Ce sera une histoire publiée internationalement. C’est énorme, car ils sont connus pour leurs grandes histoires d’avant-garde qui ont des effets politiques et géographiques. Tous les Conseillers m’ont informé de la réglementation, sur ce qui peut et ne peut pas être dit. Ce sera difficile, parce qu’ils veulent savoir quel genre de soutien je reçois et je ne peux pas et ne veux rien leur dire, mais ils devraient retenir l’idée que cela est important et réel.

– Le New-York Times, le Wall Street Journal ou le Washington Post suivront Rolling Stone avec la préface du livre que j’ai écrit et la bande-annonce du documentaire. Cela jettera les bases d’un puzzle de beaucoup de pièces qui vont toutes venir au cours des prochaines années.

– Le documentaire sera très probablement une mini-série de 8 à 10 épisodes d’une heure sur un grand réseau comme HBO (Time Warner). Une grande maison de production veut le faire, mais nous ne pouvons pas choisir un producteur pour cela avant que nous choisissions un producteur pour la série de télévision-fiction. Je pense que Vice News, HBO, Netflix, Amazon sont peut être de bons candidats. Je ne sais pas si vous connaissez les dernières mini-séries qui retiennent beaucoup l’attention, l’une appelée JINX, une autre appelé Making a Murderer et une autre appelée Going Clear. Toutes ont remporté des prix et obtenu de bons indices sur leurs réseaux. Je pense en fait que la plupart d’entre eux étaient sur HBO.

— Désolé d’être long, mais il y a beaucoup de choses en cours.

Merci encore pour votre temps précieux. J’espère que ce projet peut être un ajout intéressant et bon pour votre vie déjà folle. 🙂

Amitiés,
Tom DeLonge

Tom DeLonge / Fondateur
tothestarsinc.com / TO THE STARS MEDIA
SAN DIEGO, CA 92024

Traduction Jacky Kozan, vérification Dany Kozan le 20 octobre 2016

Le manifeste pour la divulgation

Nous savons, sans aucun doute, que notre planète est contactée par des civilisations d’un autre monde, extraterrestres ou extra-dimensionnelles. En tant que groupe militant, nous nous sommes engagés à unir divers groupes et organisations de recherche afin de faire connaître cette affaire au grand public.

Nous défendons ce qui suit:

1. Nous ne soutenons ni un embargo sur la vérité imposé par les gouvernements, la presse et les médias, ni l’établissement scientifique. Nous savons que de vastes preuves sont systématiquement ignorées ou dissimulées par ces organisations.

2. Nous ne croyons pas qu’il y ait eu des efforts pour contacter les civilisations hors monde (le SETI) qui n’aient donné aucun résultat. Nous n’acceptons pas que nos agences spatiales, comme la NASA, ignorent ces rencontres avec les civilisations hors du monde.

3. Nous n’acceptons pas des arguments suggérant qu’il n’y a pas de preuve de cette activité, et nous n’acceptons pas le ridicule ou la stigmatisation lorsque nous abordons ces sujets sérieux.

4. Nous sommes convaincus que notre planète et nos civilisations ont été contactées par des civilisations hors-monde pendant des millénaires. Nous acceptons l’hypothèse extraterrestre comme étant valable dans de nombreux cas et lorsque nous prenons en considération les explications terrestres, nous ne privilégions pas uniquement les hypothèses terrestres.

5. Nous savons que divers gouvernements, militaires et autres organisations ont eu des expériences de contact qu’elles ont été voilées par le secret. Nous savons que les organismes gouvernementaux (comme la CIA), les lanceurs d’alertes et les fuites ont révélé des efforts récents pour divulguer la présence d’autres mondes, mais depuis toujours, aucune autorité mondiale n’a donné de confirmation. Cela doit changer.

6. Nous comprenons que nos visiteurs d’autres mondes proviennent de nombreux systèmes d’étoiles avec de nombreuses races et que nos expériences de contact avec ces « autres » ont été à la fois négatives et extrêmement positives. Nous savons que divulguer la présence d’intelligences extérieures à notre planète et à notre civilisation pourrait signifier un bond en avant pour l’humanité. Ceci est possible et souhaitable.

7. Nous sommes conscients qu’il existe de nombreuses technologies non reconnues et des technologies cachées qui ont été révélées par ces interactions avec les visiteurs d’autres mondes et nous savons que certaines (par exemple, l’énergie libre) pourraient fortement accélérer le progrès humain.
Nous proclamons que la vérité et la transparence des gouvernements sont essentielles au succès de toute démocratie et que nous avons le droit de connaître la vérité sur ces visiteurs d’autres mondes.

8. Nous croyons qu’un contact ouvert et positif avec nos voisins d’autres mondes est imminent et que l’humanité doit être préparée à apprendre que nous ne sommes pas seuls dans le cosmos.

9. Nous soutenons la divulgation de la vérité, sans désinformation ni agendas cachés du gouvernement, de la presse, des médias et de la science.

10. Nous savons que de vastes quantités d’informations et de preuves sont délibérément gardées en secret et prennent la forme d’un embargo sur la vérité en ce qui concerne la présence de civilisations d’autres mondes. Nous méritons de connaître la vérité et de comprendre ce qu’elle implique.

Source
Co-founded by Russell Calka and Dr. Lisa Galarneau mailto:Lisa@DisclosureActivists.org

Aucune pitié pour l’élite mondiale !

Traduction d’un article d’Ed Komarek de mars 2008

Soixante ans de couverture du phénomène ovni se sont écoulés et le public, soumis à un lavage de cerveau, se demande toujours: « qu’en est-il, si les aliens existent? je ne vois pas comment cela peut m’affecter. »
Bien,  laissez-moi vous l’expliquer sans ambages, avec les mots les plus directs.

Les puissants intérêts spéciaux mondiaux qui se sont fermement ancrés dans les années 50 ont gagné le contrôle de la connaissance et celui de la technologie extraterrestre et les ont utilisés dans leur propre intérêt plutôt que pour l’intérêt public.
Aujourd’hui, le résultat collectif de ces actions d’intérêts particuliers a été de dévaster socialement la société mondiale et l’environnement mondial en nous faisant entrer dans un profond âge sombre de type Orwellien duquel il va être difficile de sortir. L’industrie des énergies fossiles, l’industrie des armes, l’industrie des transports et les finances semblent avoir le plus à perdre si la réalité extraterrestre était connue de tous et le plus à gagner d’une protection du secret.
Je crois que ces quatre industries et les élites qui dirigent ces industries sont principalement responsables de la couverture du phénomène ovni.  Je crois que d’autres institutions ont également joué un rôle, mais les coupables principaux semblent être ces quatre industries et pour des raisons évidentes.  Des vaisseaux extraterrestres sont propulsés par des sources d’énergie bon marché, non polluantes et abondantes, et volent en utilisant des systèmes de propulsion anti-gravité et électromagnétiques pilotés par des races extraterrestres des plus pacifiques. Les finances et le secteur bancaire seraient également affectés par la divulgation parce que les plus importants mécanismes de gestion sociale utilisés par l’élite deviendraient tout a fait inefficaces dans le cas de contact libres avec des races extraterrestres.

Ainsi que se produirait-il si la paix « venait à éclater », et si l’énergie non polluante et bon marché ainsi que les systèmes de propulsion anti-gravité devenaient d’utilisation courante et que l’élite perde ses mécanismes de gestion sociale?   Naturellement, pratiquement du jour au lendemain ces industries suivraient le même chemin que l’industrie du gaz d’éclairage après l’invention de l’ampoule électrique.  Ces industries ont compris dès le départ quel était l’enjeu et elles se sont adaptées rapidement pour s’accaparer illégalement le contrôle de la connaissance et des technologies extraterrestres, ceci à l’insu des militaires et du public. Basé sur des habilitations, la connaissance et des accès spéciaux, ils ont institué un système de sécurité élitiste ayant une apparence de sécurité nationale. Ces systèmes feraient envie à tous les tyrans et les maîtres d’esclaves présents et à venir.
Ils ont fait tout ceci sous l’apparence parfaite de la sécurité nationale et de la stabilité économique. Ils ont employé leur puissance financière et l’apparence de la sécurité nationale d’une part pour modeler les militaires en les martelant avec la dissimulation du phénomène ovni, alors qu’en même temps ils modelaient la grande presse traditionnelle avec leur marteau de velours propagandiste. Ils ont eu l’habitude d’écraser la résistance venant du mouvement des contactés et des organismes publics enquêtant sur le phénomène ovni. Au moment de l’assassinat des frères Kennedy ils contrôlaient déjà fermement l’ensemble de la réalité extraterrestre qui pouvait concerner l’humanité.

Alors quel a été le résultat de ces actions ?  Le résultat est que l’humanité a été tenue à l’écart d’un brillant futur résultat de l’interaction de l’éthique des races extraterrestres avec la libre connaissance publique et l’amélioration de notre technique après nous être inspirés de leurs technologies. Comme résultat de ces actes égoïstes et criminels, des millions, peut-être des milliards de personnes sont mortes et ont souffert de la guerre et de la famine et l’environnement de la planète a été dévasté.

Je prédis que, puisque la révélation ET va obligatoirement se développer, la seule activité qui sera florissante, comme résultat économique de la conflagration sociale, sera celle des professions judiciaires.  Pourquoi ?  Pensez juste à ce qui est arrivé à l’industrie du tabac qui a dû régler mille conflits.  D’une part ces industries vont essayer d’obtenir rétroactivement des gouvernements du monde une protection légale pour leurs actes criminels et d’autre part elles seront publiquement poursuivies pour leurs crimes contre l’humanité et l’environnement, à gauche et à droite.

J’ai le sentiment très fort qu’on ne devrait accorder aucune amnistie ni offrir de type d’apaisement à l’élite criminelle mondiale et aux industries qu’elles dirigent.  L’élite mondiale responsable en toute connaissance de cause de la destruction de la société, de l’environnement et de tant de vies devrait être privée de tout ce qu’elle possède.

Ces élites aux niveaux les plus élevés qui sont responsables de la dévastation mondiale et massive de la société devraient être traduites devant la Cour à la Haye pour crimes contre l’humanité, les éthiques extraterrestres et l’environnement.  Ces bandits mondiaux sophistiqués, ont de loin dépassé les crimes de Hitler, de Staline et des autres tyrans du passé.  Il faut ne leur accorder aucune pitié !

10 raisons pour ne jamais avoir d’emploi

Texte largement inspiré du l’article de Steve Pavlina:
http://www.stevepavlina.com/blog/2006/07/10-reasons-you-should-never-get-a-job/

C’est drôle que quand les gens atteignent un certain âge, par exemple après un diplôme, ils estiment qu’il est temps de s’activer et de trouver un emploi. Mais, comme beaucoup de choses que font la plupart des gens, juste parce que tout le monde le fait, cela ne signifie pas que c’est une bonne idée. En fait, si vous êtes raisonnablement intelligent, trouver un emploi est l’une des pires choses que vous puissiez faire pour vous aider. Il y a de bien meilleures façons de gagner sa vie que de se vendre en servitude.

Voici quelques raisons pour lesquelles vous devriez faire tout ce qui est en votre pouvoir pour éviter d’avoir un emploi:

1. Un revenu pour les nuls.

Obtenir un emploi et vendre votre temps pour de l’argent peut sembler une bonne idée. Il y a un seul problème avec ça. C’est stupide! C’est la façon la plus stupide d’éventuellement générer des revenus! C’est vraiment un revenu pour les nuls.

Pourquoi obtenir un emploi est tellement bête? Parce que vous n’êtes payé que lorsque vous travaillez. Ne voyez-vous pas un problème avec ça? ou avez-vous subi un bon lavage de cerveau qui vous fait penser que c’est raisonnable et intelligent de n’avoir un revenu que lorsque vous travaillez? Avez-vous jamais considéré qu’il pourrait être préférable d’être payé même si vous ne travaillez pas? Qui vous a appris que vous ne pouviez avoir un revenu qu’en travaillant? Un autre employé dont le cerveau a été lavé peut-être?

Ne pensez-vous pas que votre vie serait beaucoup plus facile si vous étiez payé aussi pendant que vous mangiez, dormiez et jouiez avec les enfants? Pourquoi ne pas être payé 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7? Soyez payé, que vous travailliez ou non! Vos plantes poussent-elles seulement au moment où vous les nourrissez? Et votre compte en banque?

Qui se soucie du nombre d’heures pendant lesquelles vous travaillez? Une poignée de personnes seulement sur la planète entière se soucie du temps que vous passez au bureau. La plupart d’entre nous ne remarqueront même pas que vous travailliez 6 heures par semaine ou 60. Mais si vous avez quelque chose de valeur à offrir qui nous intéresse, un certain nombre d’entre eux seront heureux de sortir leur porte-monnaie et de vous payer pour cela. Nous ne nous soucions pas de votre temps, nous nous soucions seulement de payer la valeur que nous recevons. Vous souciez-vous vraiment du temps qu’il m’a fallu pour écrire cet article? Me payeriez-vous deux fois plus si il m’avait fallu six heures au lieu de seulement trois?

Ceux qui sont un peu futés démarrent souvent en exploitant les revenus traditionnels des nuls.
Donc, ne vous sentez pas mal si vous réalisez juste maintenant que vous avez été dupé. Les futés finalement se rendent compte qu’échanger son temps pour de l’argent est en effet extrêmement stupide et qu’il doit y avoir une autre possibilité. Et bien sûr, il y a une meilleure façon. La clé est de dissocier votre valeur de votre temps.

Les gens intelligents construisent des systèmes qui génèrent des revenus 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, en particulier un revenu passif. Cela peut inclure la création d’entreprise, la construction d’un site web, devenir un investisseur ou générer des revenus de redevances pour du travail créatif. Le système valorise pour le compte des personnes et génère les revenus. Une fois qu’il est en mouvement, il fonctionne en permanence que vous vous en occupiez ou pas. A partir de ce moment, la majeure partie de votre temps peut être investi dans l’augmentation de votre revenu (en affinant votre système ou en en créant de nouveaux) au lieu de maintenir simplement votre revenu.

Ce site web est un exemple d’un tel système. Au moment d’écrire ces lignes, il génère pour moi environ 9000 $ par mois en revenu (mise à jour: 40,000 $ par mois à compter du 31/10/06) et ce n’est pas ma seule source de revenu non plus. J’écris chaque article une seule fois (investissement de temps fixe) et les gens peuvent en extraire de la valeur année après année. Le serveur Web fournit la valeur et d’autres systèmes (que la plupart je n’ai pas construits et que je ne comprends même pas) recueillent les revenu et les déposent automatiquement sur mon compte de banque. Ce n’est pas tout à fait passif, mais j’aime l’écriture et je le ferai gratuitement de toute façon. Mais bien sûr, cela a dû me coûter beaucoup d’argent pour lancer cette entreprise, non? Euh, ouais: 9 $ (pour enregistrer le nom de domaine), c’est énormément de nos jours. Tout ce qui a suivi c’est le profit.

Bien sûr, il faut investir un certain temps et faire des efforts pour concevoir et mettre en œuvre vos propres systèmes de génération de revenus. Mais vous n’avez pas à réinventer la roue, n’hésitez pas à utiliser les systèmes existants tels que les réseaux publicitaires et les programmes d’affiliation. Une fois que vous êtes parti, vous n’avez pas à travailler un certain nombre d’heures pour subvenir à vos besoins. Ne serait-il pas agréable d’être dehors en train de dîner avec votre conjoint, sachant que pendant que vous mangez, vous gagner de l’argent? Si vous voulez continuer à travailler de longues heures parce que vous aimez ça, allez-y. Si vous voulez vous asseoir à ne rien faire, n’hésitez pas. Tant que votre système continue à créer de la valeur pour les autres, vous continuez à être payé que vous travailliez ou non.

Votre librairie locale est remplie de livres contenant des systèmes viables que d’autres ont déjà conçus, testés et débogués. Personne n’est né en sachant comment démarrer une entreprise ou générer un revenu à partir d’investissements, mais vous pouvez facilement l’apprendre. Combien de temps cela va vous prendre pour comprendre que chercher un emploi est hors de propos? Parce que le temps va passer de toute façon. Vous pourriez aussi bien devenir à un moment donné le propriétaire de systèmes de génération de revenus par opposition à un esclave salarié à vie. Ceci n’est pas du tout ou rien, si votre système ne génère que quelques centaines de dollars par mois, c’est une étape importante dans la bonne direction.

2. Une expérience limitée.

Vous pourriez penser qu’il est important d’obtenir un emploi et acquérir de l’expérience. Mais c’est comme dire que vous devez jouer au golf pour acquérir de l’expérience pour jouer au golf. Vous gagnez de l’expérience en vivant, peu importe si vous avez un emploi ou non. Un travail vous donne de l’expérience uniquement pour ce travail, mais vous gagnez de « l’expérience » en faisant à peu près n’importe quoi, donc ce n’est pas vraiment un avantage d’acquérir de l’expérience pour un travail. Restez assis à ne rien faire pendant quelques années et vous pouvez vous appeler un méditant expérimenté, un philosophe, ou un politicien.

Le problème de l’expérience d’un emploi, c’est qu’habituellement vous répétez juste la même expérience limitée encore et encore. Vous apprenez beaucoup au début et ensuite vous stagnez. Cela vous oblige à manquer d’autres expériences qui seraient beaucoup plus utiles. Et si votre compétence limitée ne devient jamais obsolète, elle ne pourra pas être plus réduite. En fait, demandez-vous ce que l’expérience que vous avez maintenant vaudra dans 20 ou 30 ans. Votre travail existera-t-il encore?

Considérez ceci: quelle expérience voulez-vous acquérir? La connaissance de la façon de très bien faire un travail spécifique, celui que vous ne pouvez monétiser par la négociation de votre temps contre de l’argent, ou la connaissance de la façon de profiter de l’abondance financière pour le reste de votre vie, sans jamais avoir à nouveau besoin d’un travail? Maintenant, je ne sais pas pour vous, mais moi je préfère la dernière expérience. Cela semble beaucoup plus utile dans le monde réel, ne trouvez-vous pas?

3. Domestication permanente.

Obtenir un emploi c’est comme s’inscrire dans un programme de domestication humaine. Vous apprendrez comment être un bon animal de compagnie.

Regardez autour de vous. Regardez bien. Que voyez-vous? S’agit-il d’un environnement d’êtres humains libres? Ou alors vivez-vous dans une cage pour animaux inconscients? Êtes-vous tombé amoureux de la couleur beige?

Comment avance votre formation en obéissance? Est-ce que votre maître vous récompense pour votre bonne conduite? Êtes-vous puni si vous ne parvenez pas à obéir aux ordres de votre maître?

Y a-t-il la moindre étincelle de volonté d’être libre en vous? Ou votre conditionnement a-t-il fait de vous un animal de compagnie pour la vie?

Les êtres humains ne sont pas destinés à être élevés dans des cages. Vous êtes peu de chose…

4. Beaucoup de bouches à nourrir.

Le revenu d’un employé est le plus lourdement taxé qui soit. Vous pouvez vous attendre à ce qu’environ la moitié de votre salaire aille aux impôts. Le système fiscal est conçu pour dissimuler à combien vous renoncez vraiment, parce que certains de ces impôts sont payés par votre employeur et d’autres sont déduits de votre salaire. Mais vous pouvez parier que du point de vue de votre employeur, l’ensemble de ces taxes sont considérées comme faisant partie de votre salaire, ainsi que toute autre indemnité que vous recevez comme prestations. Même le loyer pour l’espace de bureau que vous occupez est considéré comme tel et vous devez donc générer beaucoup plus de valeur pour le payer. Vous pourriez vous sentir pris en charge par votre environnement d’entreprise, mais gardez à l’esprit que vous êtes celui qui paye pour cela avec votre travail.

Une autre partie de votre revenu va aux propriétaires et investisseurs. C’est beaucoup de bouches à nourrir.

Il n’est pas difficile de comprendre pourquoi les employés paient le plus d’impôts par rapport à leurs revenus. Après tout, qui a le plus de contrôle sur le système fiscal? Les propriétaires d’entreprises et les investisseurs ou les employés?

Vous êtes payé pour seulement une fraction de la valeur réelle que vous générez. Votre salaire réel peut être plus que le triple de ce que vous êtes payé, mais la plupart de cet argent vous ne le verrez jamais. Il va directement dans les poches des autres.

Quelle personne généreuse vous êtes!

5. Beaucoup trop risqué.

Beaucoup d’employés croient qu’obtenir un emploi est le moyen le plus sûr et le plus sécurisé pour se prendre en charge.

Crétins.

Le conditionnement social est incroyable. Il est tellement bon, qu’il il peut même faire croire exactement le contraire de la vérité.

Est-ce que vous mettre dans une position où quelqu’un d’autre peut désactiver tous vos revenus en disant trois mots (« Vous êtes viré ! ») sonne comme une situation sûre et sécurisée pour vous? Est-ce qu’avoir un seul revenu sonne franchement plus sûr que d’en avoir 10?

L’idée que le travail est le moyen le plus sûr de générer des revenus est tout simplement ridicule. Vous ne pouvez pas avoir la sécurité si vous n’avez pas de contrôle et les employés ont moins de contrôle que n’importe qui. Si vous êtes un employé, alors le titre réel de votre l’emploi devrait être: joueur professionnel.

6. Avoir un maître bovin malveillant

Lorsque vous bousculez un inconnu dans le privé, vous pouvez le contourner et continuer votre chemin. Lorsque vous bousculez un collègue dans le monde de l’entreprise, vous devez vous retourner et dire: « Désolé boss… »

Saviez-vous que le mot boss vient du mot hollandais « baas », ce qui signifie historiquement maître? Un autre sens du mot boss est « une vache ou un bœuf ». Et dans de nombreux jeux vidéo, le boss est le mec malveillant que vous devez tuer à la fin d’un niveau.

Donc, si votre patron est vraiment votre maître bovin malveillant, alors qu’est-ce que cela fait de vous? Rien d’autre qu’une crotte dans un troupeau.

Qui est votre papa?

7. Mendier de l’argent.

Si vous souhaitez augmenter vos revenus, devez- vous vous asseoir et prier votre maître pour qu’il vous donne plus d’argent? Est-il agréable de se faire jeter quelques croquettes supplémentaires par ci, par là?

Ou êtes-vous libre de décider combien vous êtes payé, sans avoir besoin de la permission de qui que ce soit, mais seulement de vous-même?

Si vous avez une entreprise et qu’un client vous dit « non », il vous suffit de dire « suivant ».

8. Une vie sociale consanguine.

Beaucoup de gens traitent leurs emplois comme leur défouloir social principal. Ils traînent avec les mêmes personnes qui travaillent dans le même domaine. Ces relations incestueuses sont des fins de vie sociale. Une journée passionnante comprend des conversations profondes sur l’interrupteur de la société Legrand, le retard du dernier système d’exploitation de Microsoft et la livraison inattendue de stylos Bic supplémentaires. Pensez à ce que ce serait que d’aller à l’extérieur et parler à des inconnus. Ooooh … effrayant! Mieux vaut rester à l’intérieur où c’est sans danger.

Si l’un de vos co-esclaves est vendu à un autre maître, perdez-vous un ami? Si vous travaillez dans un domaine dominé par les hommes, est-ce que cela signifie que vous ne pourrez jamais parler aux femmes au-dessus du rang de réceptionniste? Pourquoi ne pas décider par vous-même avec qui vous vous socialisez, au lieu de laisser votre maître décider pour vous? Croyez-le ou non, il y a des endroits sur cette planète où les gens se rassemblent librement. Il faut juste se méfier des chômeurs, c’est un tas de fous!

9. Perte de la liberté.

Il faut beaucoup d’efforts pour apprivoiser un être humain et en faire un employé. La première chose que vous devez faire, c’est de briser la volonté d’indépendance de l’humain. Une bonne façon de le faire est de leur donner un lourd manuel de règlements rempli de règles absurdes. Cela conduit le nouvel employé à devenir plus obéissant, car il craint d’être sanctionné à tout instant pour quelque chose d’incompréhensible. Ainsi, l’employé conclura probablement qu’il est plus sûr de simplement obéir aux ordres du maître sans se poser de question. Ajoutez-y un peu de bureaucratie pour faire bonne mesure et nous avons un esprit esclave fraîchement conditionné.

Dans le cadre de leur formation d’obéissance, les employés doivent apprendre à s’habiller, parler, se déplacer et… Nous ne pouvons pas avoir des employés qui pensent par eux-mêmes. Le pouvons-nous maintenant? Cela ruinerait tout.

Dieu vous a interdit de mettre une plante sur votre bureau si ce n’est pas prévu par le règlement de l’entreprise. « – Oh non, c’est la fin du monde! Jessica a mis une plante sur son bureau! Appelez la sécurité! Renvoyez Jessica faire un autre cycle de formation sur la stérilité! »

Des êtres humains libres pensent que de tels règlements sont stupides, bien sûr. La seule politique dont ils ont besoin est: « Soyez classe. Soyez sympa. Faites ce que vous aimez. Amusez-vous »

10. Devenir un lâche.

Avez-vous remarqué que les gens salariés ont une capacité presque infinie à se lamenter sur les problèmes de leur entreprise? Mais ils ne veulent pas vraiment de solutions, ils veulent juste se défouler et être excusés parce que c’est la faute de quelqu’un d’autre. C’est comme si l’obtention d’un emploi drainait en quelque sorte toute la volonté de libre arbitre des personnes et les transforme en couards invertébrés. Si vous ne pouvez pas appeler votre patron un connard de temps en temps, sans crainte de vous faire congédier, vous n’êtes plus libre. Vous êtes devenu la propriété de votre maître.

Lorsque vous travaillez entouré de lâches toute la journée, ne pensez-vous pas que ça puisse déteindre sur vous? Bien sûr que ça le pourra! C’est seulement une question de temps avant que vous sacrifiiez les parties les plus nobles de votre humanité sur l’autel de la peur: d’abord le courage … ensuite l’honnêteté … ensuite honneur et l’intégrité … et enfin votre volonté d’indépendance. Vous avez vendu votre humanité pour rien d’autre qu’une illusion. Et maintenant, votre plus grande peur est de découvrir la vérité sur ce que vous êtes devenu.

Je me moque de savoir à quel point vous avez été humilié. Il n’est jamais trop tard pour retrouver votre courage. Jamais!

Vous voulez toujours un emploi?

Si vous êtes actuellement, un employé bien conditionné qui se comporte bien, votre réaction la plus probable à ce qui précède sera d’être sur la défensive. Tout cela fait partie du conditionnement. Mais si vous considérerez qu’il n’y a pas un grain de vérité dans ce qui précède, vous n’auriez pas eu de réaction émotionnelle du tout. Ce n’est qu’un rappel de ce que vous savez déjà. Vous pouvez renier votre cage autant que vous voulez, mais la cage est toujours là. Peut-être que tout cela est arrivé si progressivement que vous ne l’aviez jamais remarqué jusqu’à présent… comme un homard qui déguste un bon bain chaud.

Si tout cela vous rend fou, c’est un pas dans la bonne direction. La colère est un niveau de conscience plus élevé que l’apathie, c’est beaucoup mieux que d’être engourdi tout le temps. Toute émotion, même la confusion, est mieux que l’indifférence. Si vous travaillez en fonction de vos sentiments au lieu de les réprimer, vous allez bientôt arriver au seuil du courage. Et quand cela arrive, vous avez la volonté de faire quelque chose concernant votre situation et vous voulez commencer à vivre comme l’homme puissant que vous étiez censé être, à la place de l’animal domestiqué, que vous êtes devenu.

Les joies du chômage

Quelle est l’alternative à trouver un emploi? L’alternative c’est de rester heureux au chômage à vie et de générer des revenus par d’autres moyens. Sachez que vous gagnez un revenu en offrant une valeur, pas du temps, alors trouvez un moyen d’offrir votre meilleure valeur aux autres et monnayez la un prix équitable. Une des façons les plus simples et des plus accessibles est de démarrer votre propre entreprise. Quel que soit le travail que vous faites en tant qu’employé, trouvez un moyen de fournir la même valeur directement à ceux qui en bénéficieront le plus. Il faut un peu de temps pour démarrer, mais votre liberté vaut facilement l’investissement initial en temps et en énergie. Ensuite, vous pouvez acheter vos propres croquettes, pour changer.

Et bien sûr, tout ce que vous apprenez en cours de route, vous pouvez le partager avec d’autres pour générer encore plus de valeur. Ainsi, même vos erreurs peuvent être monétisées.

Une des plus grandes peurs à laquelle vous serez confronté c’est de penser que vous ne pouvez pas avoir une valeur réelle à offrir aux autres. Peut-être que d’être un employé et d’être payé à l’heure c’est le mieux que vous puissiez faire. Peut-être que vous n’êtes pas aussi pire que ça… Cette ligne de pensée fait tout simplement partie de votre conditionnement. C’est un non-sens absolu. Lorsque vous commencez à évacuer un tel lavage de cerveau, vous allez bientôt reconnaître que vous avez la capacité de fournir une valeur énorme aux autres et que les gens seront heureux de vous payer pour cela. Il n’y a qu’une chose qui vous empêche de voir cette vérité: la peur.

Tout ce que vous avez vraiment besoin c’est le courage d’être vous-même. Votre valeur réelle est enracinée dans qui vous êtes, dans ce que vous faites. La seule chose que vous avez réellement besoin de faire c’est d’exprimer votre véritable personnalité au monde. Vous avez dit toutes sortes de mensonges pour expliquer pourquoi vous ne pouviez pas faire cela. Mais, de toute façon, vous ne connaitrez jamais le vrai bonheur ni la satisfaction jusqu’à ce que vous ayez le courage de le faire.

La prochaine fois que quelqu’un vous dit, « trouves-toi un emploi », je suggère que vous répondiez comme Moe à Curly dans « les 3 Stooges »: « Non, s’il vous plaît … pas ça! Tout mais pas ça! ».

Vous savez déjà au fond que l’obtention d’un emploi n’est pas ce que vous voulez. Alors ne laissez personne essayer de vous dire le contraire. Apprenez à faire confiance à votre sagesse intérieure, même si tout le monde dit que vous avez tort et que c’est stupide de le faire. Dans quelques années, vous allez regarder en arrière et vous vous rendrez compte que c’est l’une des meilleures décisions que vous n’ayez jamais prise.

Jacky Kozan, le 20 janvier 2016

Texte largement inspiré du l’article de Steve Pavlina:

http://www.stevepavlina.com/blog/2006/07/10-reasons-you-should-never-get-a-job/

Le rapport DENEB – Coyame – Chihuahua

Deneb est un groupe organisé au sein de l'administration américaine qui ferait de la résistance contre les équipes de la conspiration. De par leur fonction au sein de l’administration ils voient passer les rapports secrets concernant les ufos, comprenant l'importance du problème ils se seraient organisés en un groupe de résistance qui aurait pour objectif d‘informer la population a travers les ufologues sur des cas importants comme le crash de Chihuahua.

A la lecture du rapport on peut constater que ces gens là savent de quoi ils parlent. Ils ont en particulier rencontré des membres de l'équipe de récupération US. Le rapport Deneb a été fait par des personnes qui connaissaient les procédures et les technologies militaires de l'époque ainsi que tous les divers aéronefs mentionnés. Ils ont aussi une connaissance intime du Texas occidental et du Nord du Mexique.
Une enquête sur le rapport Deneb a duré plus de dix ans. Personne n‘a jamais sérieusement contesté son authenticité.

L'article présenté ici est un résumé du rapport complet envoyé aux ufologues américains.

Quant a l'auteur: "JS"? C'est "JS", c‘est tout ce que l'on sait de lui (ou d'elle). C‘est certainement un pseudo. C'est un résistant évoluant dans un milieu conspirationniste. Il est normal qu'il (elle) prenne un minimum de précautions.

 


Voici le rapport (ATTENTION ça « déménage »!)

Pour: Tous les membres de l’équipe DENEB
De : JS
Date : 23 mars 92
Objet : Recherche et conclusions sur le crash du disque de Chihuahua

Le 25 août 74 à 22h07, le radar de défense aérienne des USA a détecté un objet inconnu en approche de l’espace aérien des USA, venant du Golfe du Mexique. A l’origine l’objet a été dépisté à 4 000 km/h (2 200 nœuds) à une position de 325 degrés et à une altitude de 22 000 mètres (75 000 pieds), une trajectoire qui aboutit sur le territoire des USA environ soixante kilomètres au sud-ouest de Corpus Christi au Texas. Après approximativement soixante secondes d’observation, à une position de 250 km (155 miles) au sud-est de Corpus Christi, l’objet a simultanément ralenti à approximativement 3 000 km/h (1700 noeuds), viré à un cap de 290 degrés et a commencé une descente lente. Il est entré dans l’espace aérien mexicain a environ 60 km (40 miles) au sud de Brownsville au Texas. Le radar l’a dépisté à environ 800 km (500 milles) de la ville de Coyame, dans l’état de Chihuahua, pas loin de la frontière avec les USA. Là, l’objet a soudainement disparu des écrans de radar.

Pendant le vol au-dessus de l’espace aérien mexicain, l’objet qui s’était stabilisé à 13 000 mètres (45 000 pieds), est alors descendu à 6 000 mètres (20 000 pieds). La descente a été faite par paliers et non pas en suivant une trajectoire balistique ou une ligne droite. Chaque palier a été maintenu pendant environ cinq minutes.
L’objet a été détecté par deux installations de radars militaires différentes. Il aurait été dans la portée du radar civil de Brownsville, mais on suppose qu’aucun radar civil n’a détecté l’objet pour la simple raison qu’il n’y a pas de tel rapport. Le point de disparition des écrans de radar était au-dessus d’un secteur désertique et peu peuplé du Nord du Mexique. Au début, on a supposé que l’objet était descendu au-dessous de l’horizon du radar et une surveillance a été exercée en attendant une éventuelle réapparition de l’objet. Mais cela ne s’est pas produit.

On a d’abord supposé que l’objet pouvait être un météore en raison de la trajectoire à grande vitesse et descendante. Mais les météores voyagent normalement à des vitesses plus élevées, et descendent en suivant une trajectoire balistique, pas par paliers. Et les météores ne font, en principe, pas de changements de direction de 35°. Peu de temps après la détection, une alerte de défense aérienne a été lancée. Cependant, avant qu’une forme d’interception ait eu le temps de décoller, l’objet a tourné et pris une direction qui ne l’aurait pas placé immédiatement au-dessus du territoire des USA. L’alerte a été annulée dans les vingt minutes après la disparition de l’objet de l’écran de radar.

Cinquante deux minutes après la disparition, la radio du trafic civil a indiqué qu‘un avion civil était tombé dans ce secteur. Mais il était clair que l’avion manquant était parti d’El Paso International à destination de Mexico, et ne pouvait donc pas être l’objet détecté et suivi au-dessus du Golfe du Mexique.

On a cependant noté que les deux ont disparu dans le même secteur et en même temps.

Au petit jour suivant, les autorités mexicaines ont commencé une recherche de l’avion civil absent. A environ 10h35 ils reçoivent un signal par radio signalant que l’épave de l’avion manquant avait été repérée par un avion. Presque immédiatement est arrivé un rapport mentionnant la présence d’un deuxième avion au sol, à quelques kilomètres du premier. Quelques minutes plus tard un rapport additionnel a déclaré que le deuxième « avion » était de forme circulaire et apparemment en une seule pièce, bien qu’endommagé. Quelques minutes plus tard, les militaires mexicains ont appliqué un silence radio sur toutes les opérations de recherche.

Les interceptions radio ont été rapportées à la CIA. Probablement que deux autres organismes gouvernementaux ont également reçu ces rapports, mais ceci n’a pas été confirmé à ce jour. La CIA a immédiatement commencé à former une équipe de récupération. La vitesse avec laquelle cette équipe et son équipement ont été constitués laisse supposer que cette opération ait été un exercice bien préparé ou un exercice qui avait été déjà été fait avant cet événement.
Pendant ce temps, des demandes ont été faites au niveau le plus élevé par le gouvernement des États-Unis auprès de celui du Mexique pour permette aux équipes de récupération US d’apporter leur « aide » sur le territoire mexicain. Ces demandes ont été ignorées et toute coopération catégoriquement refusée.

Vers 21h00, le 26 août 74, l’équipe de récupération s’était constituée et entrait en scène à Fort Bliss. Plusieurs hélicoptères ont volé depuis une base inconnue et se sont rassemblés dans un secteur sécurisé. Ces hélicoptères étaient peints de couleur sable et ne portaient aucune inscription. Un témoin oculaire a indiqué qu’il y en avait trois petits, très probablement des « UH1 Hueys » d’après la description. Il y en avait également un plus grand, probablement un « Sea Stallion ». Le personnel de cette équipe est resté avec les appareils et n’a eu aucun contact avec le reste du personnel de Fort Bliss.

Les survols par les satellites et les avions de reconnaissance, ce jour, ont indiqué que le disque au sol et l’avion civil avaient été enlevés du site de l’accident et chargés sur des camions plateforme. Les survols suivants ont confirmé que le convoi avait quitté le secteur et était parti vers le Sud.

A ce moment la CIA devait faire un choix entre permettre à cet aéronef inconnu de rester dans les mains du gouvernement mexicain, ou lancer l’équipe de récupération, complétée par un appui adapté des militaires, afin de récupérer le vaisseau. Mais il s’est produit un événement qui leur a enlevé le choix de la décision. Les survols de haute altitude ont indiqué que le convoi s’était arrêté avant d’atteindre des secteurs habités ou des routes principales. Les reconnaissances sur le terrain ne témoignaient d’aucune activité, et les contacts radio entre l’équipe mexicaine de récupération et ses états-majors avaient cessé. Un survol à basse altitude et à grande vitesse a été commandé.

Les photos prises par cet avion ont montré que tous les camions et jeeps se sont arrêtés, certains avec les portes ouvertes, et deux corps humains se trouvaient au sol près de deux véhicules. La décision de lancer l’équipe de récupération a été immédiatement prise mais son lancement réel a été suspendu en attendant l’arrivée de matériel et de 2 personnes supplémentaires. Ce n’est pas avant 14h38 que les hélicoptères sont partis de Fort Bliss.

Les quatre hélicoptères ont suivi la frontière en descendant vers Presidio puis ont tourné et sont entrés dans l’espace aérien mexicain au nord de Candelaria. Ils furent au-dessus de l’emplacement du convoi à 16h53. Tout le personnel du convoi était mort, la plupart dans les camions. Quelques membres de l’équipe de récupération, habillés en combinaison de bio-protection, ont défait les courroies tenant l’objet sur le camion plateforme, puis l’ont attaché à un câble de transport de charge du gros hélicoptère « Sea Stallion ». A 17h14 l’objet récupéré était en route vers le territoire des USA. Avant de partir de l’emplacement du convoi, les membres de l’équipe de récupération ont rassemblé les véhicules et les corps mexicains, puis ont détruit le tout avec de puissants explosifs, y compris les morceaux de l’avion léger civil qui avait été impliqué dans la collision entre ciel et terre. A 17h46 les petits hélicoptères « Hueys » sont aussi partis.

Les « Hueys » a été rattrapés par le « Sea Stallion » au moment de son entrée dans l’espace aérien des USA. L’équipe de récupération a continué jusque dans les Davis Mountains, à un point situé à environ 40 km (25 miles) au nord-est de Valentine. Là, ils ont débarqué et ont attendu jusqu’à 02h25 du matin suivant. A ce moment-là ils ont repris le vol pour un rendez-vous avec un petit convoi sur une route entre VanHorn et Kent. Le disque récupéré a été transféré sur un camion assez grand pour le contenir et le cacher totalement. Une partie du personnel de l’hélicoptère Huey a été transférée dans le convoi.

Tous les hélicoptères sont alors repartis à leurs bases de départ pour des procédures de décontamination. Le convoi a continué non-stop, suivant les routes de l’arrière pays, les petites routes de liaison, et restant loin des villes. La destination du convoi était Altanta en Géorgie.

Ici l’évidence s’amincit. Un rapport non confirmé indique que le disque a été par la suite transféré à la base aérienne militaire de Wright-Patterson . Un autre indique que le disque a ensuite été soit transféré vers une autre base anonyme, soit pris directement à Atlanta à destination de cette base inconnue.

La meilleure description du disque c’est qu’il avait 5 mètres de diamètre, convexe à la fois sur le haut et sur le bas, symétrique, ne possédant aucune porte ou fenêtre évidente. Son épaisseur était légèrement inférieure à 1,50 mètre. Sa couleur était argentée, tout comme l’acier poli. Il n’y avait aucune lumière visible, aucun moyen de propulsion identifiable. Il n’y avait aucune inscription. Deux secteurs de la bordure circulaire présentaient des dommages, l’un était un trou irrégulier d’environ 30 centimètres de diamètre, sa périphérie était dentelée. L’autre dommage a été décrit comme une « bosse » d’environ 65 centimètres de large. Le poids de l’objet a été estimé à approximativement 700 kilogrammes, sur la base de l’effet du poids sur l’hélicoptère porteur et d’après ceux qui l’ont transféré sur le camion.

Il n’y avait aucune indication dans les documents disponibles concernant quelque chose en évidence dans le « trou ». Il semble probable que les dommages ayant créé le trou aient été provoqués par la collision avec l’avion civil. Cette collision s’est produite tandis que l’objet voyageait à environ 3 000 km/h (1700 nœuds). Même si nous ignorons la vitesse de l’avion civil, l’impact aurait été considérable à cette vitesse. Ceci est en accord avec la description de l’avion civil comme « étant presque totalement détruit ».  Ce qui avait été ramassé à l’endroit de l’accident était des morceaux de l’avion civil.

Le deuxième dommage a pu avoir résulté de l’impact de l’objet avec la terre. La vitesse dans ce cas a du être considérablement moins grande que lors du premier impact.

Aucune mention n’est faite des occupants de l’avion civil. On ne sait pas si des corps ont été récupérés. Considérant que l’avion léger civil a été détruit entre le ciel et la terre, les corps ont pu être éjectés et ne pas être tombés près des autres grands morceaux.

Malheureusement ce qui a causé le décès de l’équipe de récupération mexicaine n’est pas connu. Les hypothèses vont d’un produit chimique libéré par le disque suite aux dommages, à un agent microbiologique. Il n’y a aucune indication de mort ou de maladie par l’une ou l’autre des équipes de récupération. Il aurait été logique que l’équipe de récupération US rapporte un des corps avec eux pour analyse. Mais il n’y a aucune indication que cela ait été fait. Peut-être n’avaient-ils pas de moyens adaptés pour le transport de ce qui pourrait avoir été un corps biologiquement contaminé.

Une enquête à la FAA (USA) indique qu’il n’y a aucun document concernant l’accident de l’avion civil, probablement parce qu’il n’a pas impliqué un avion des USA.

Il convient de noter que les faits ci-dessus ne rapportent pas l’histoire complète. Rien n’est connu de l’analyse du vaisseau ni de son contenu. Rien non plus au sujet des décès dans l’équipe de récupération mexicaine. Nous ne savons même pas si ce vaisseau était piloté.

D’autres questions se posent, comme: pourquoi un disque récupéré est-il parti pour Altanta ? Et d’où le disque est-il venu ? Il a été la première fois détecté à plus de 300 km (200 miles) du territoire des USA, pourtant les moyens de défense aérienne des USA se prolongent à une distance beaucoup plus grande que cela. Si l’objet descendait dans l’atmosphère, peut-être que le système de surveillance de l’espace du NORAD a des enregistrements de l’objet. Une autre possibilité est qu’il est entré dans le Golfe du Mexique en dessous des limites radar puis a « bondi » jusqu’à 75.000 pieds. Vu les comportements antérieurs des disques de cette taille, il est probable que l’entrée dans l’atmosphère ait été faite depuis une altitude orbitale.

Les faits qui sont connus ont été recueillis dans les récits de deux témoins visuels, dans de la documentation copiée illégalement, et d’un document partiellement détruit. Ceci a été fait en 1978 par une personne qui est maintenant décédée. Seulement en février de cette année [1992] les notes et les documents sont arrivés entre les mains de notre groupe.
FIN DU DOCUMENT


Des ufologues ont enquêté récemment sur place: Noé Torrès et Ruben Uriarte (membre de l’Académie d’ufologie). Ils ont fait deux livres:

Le corps cosmique de TUNGUSKA en 1908

Cette affaire est pour moi l’affaire ufologique la plus importante.

timbre de 40 Kopecs avec Tunguska 1908 et le Dr. Kulik

Ce n’était ni un astéroïde, ni une comète.
La trajectoire du corps cosmique a changé avant l’impact.
Des traces ont été trouvées dans la résine, le bois et la tourbe de 1908.
Des mutations génétiques sont apparues sur des espèces végétales et animales.

L’événement s’est produit au centre de la Sibérie, dans la région de la Toungouska. Le 30 juin 1908, une mystérieuse explosion a embrasé la forêt sibérienne. Le Corps Cosmique de Tunguska, qui avait une trajectoire sud-est/nord-ouest, apparut au nord du lac Baïkal et survola le ciel sibérien jusqu’à 60 km au nord de Vanavara, avant d’exploser dans l’atmosphère à une altitude d’environ 5 km. La déflagration s’est propagée sur un rayon de plus de 1.000 km. La terre a tremblé, ce séisme de magnitude 4,5 est enregistrée par l’observatoire magnétique d’Irkoutsk, à 1000 km de là. L’onde de choc fut enregistrée en Europe occidentale et aux États-Unis.
L’explosion a détruit la forêt sur un rayon de 20 kilomètres et fait des dégâts jusqu’à une centaine de kilomètres, 60 millions d’arbres ont été couchés.

(3

L’absence de cratère d’impact n’est pas compatible avec la chute d’un astéroïde et l’explosion à une altitude comprise en 5 et 10 km n’est pas compatible avec une comète.
Dans le Caucase, dans le sud de la Russie, la nuit d’après l’explosion fut si claire qu’il était possible de lire à minuit sans l’aide d’une lumière artificielle. Les nuits suivantes furent encore nettement plus claires que la normale. Cet effet, diminua très lentement et dura pratiquement deux mois, jusqu’à la fin août.
Une zone de 60 km de diamètre a été complètement dévastée par l’onde de choc balistique. Certains arbres de la forêt préexistante avaient été soufflés, arrachés par les racines qui étaient dirigées vers l’épicentre du cataclysme.

Des chercheurs soviétiques ont découvert avec surprise que certains végétaux qui poussent aujourd’hui dans le périmètre de la région sinistrée en 1908 ont une vitesse de croissance sensiblement supérieure à la normale. Elle serait de l’ordre de 5 à 10 fois plus rapide que dans les régions voisines non sinistrées. Des mutations génétiques sont également apparues sur la végétation plusieurs espèces d’insectes qui ont repeuplé la région sinistrée.

La première expédition scientifique sur place n’est intervenue qu’en 1927, soit 19 ans après l’événement.

Le Dr. Leonid Kulik et Q.G. des expéditions


Vous trouverez dans le texte ci-dessous de Monsieur l’Académicien Nikolay Vasilyev (†) les éléments qui vous permettrons d’évaluer l’importance des évènements et de comparer avec la perception que peuvent en avoir le monde scientifique et le monde de la communication en occident. J’ai traduit ce texte en 2006 mais la publication originale en Russe date de 1996.

Plus récemment le spécialiste du « Mystère de Tunguska » était le Dr. Vladimir Rubtsov. Son livre bien documenté est passionnant, facile et agréable à lire. Je le remercie encore pour toutes les informations et images qu’il a partagé avec nous.

Deux personnages importants
Voir leurs biographies à la fin de cet article

 


 

LE PROBLÈME DE LA MÉTÉORITE DE TUNGUSKA AUJOURD’HUI

Commission sur les météorites et la poussière cosmique, branche sibérienne de l’académie russe des sciences, université de Tomsk, Tomsk, Russie,

Institut de Kharkov Mechnikov pour la microbiologie et l’immunologie, Kharkov, Ukraine

par Monsieur l’Académicien N.V. Vasilyev (†)

Chairman du Groupe de Travail International Tunguska
qui s’est tenu à Bologne, Italie, du 14 au17 juillet 1996

 

I – Introduction

Aujourd’hui le problème de météorite de Tunguska peut être considéré comme une partie importante du plus grand problème que représente la collision possible de la terre avec ces corps cosmiques appelés les Objets de Proximité Terrienne. Pour estimer l’échelle du danger de collision menaçant notre planète, on devrait baser la recherche non seulement sur les calculs de la probabilité de collision, mais également sur les résultats d’enquêtes sur de tels événements dans l’histoire de la Terre.

Les informations sur l’événement de Tunguska obtenues pendant approximativement 90 ans d’enquêtes sont énormes. Cependant, leur majeure partie est le résultat du travail effectué après 1945 et est édité en littérature scientifique Russe, dans la langue Russe et en conséquence, n’a pas été disponible pour les scientifiques de l’Ouest. Nous considérons qu’il est important de présenter une brève vue d’ensemble de l’état de l’information Tunguska et d’en discuter ses aspects les plus importants, ce qui pourra jouer un rôle important dans la recherche d’une solution finale à ce problème.

Le terme  » événement de Tunguska  » se rapporte au phénomène cosmique qui a été observé le 30 juin 1908 en Sibérie centrale au-dessus du territoire de Krasnoyarsk, de la région d’Irkoutsk, et du Yakutiya. L’élément le plus remarquable de l’événement fut l’explosion d’un objet spatial d’origine inconnue. L’événement a été observé dans beaucoup de zones habitées de la région. Le vol de l’objet a été accompagné de bruit, de séismes, et d’effets électro-acoustiques, qui ont couvert un vaste territoire. L’échelle de ces effets détermine la taille d’un bolide d’une magnitude de -22 à -17. Son éclat était comparable à celui du soleil. Beaucoup de témoins oculaires ont observé une traînée des bandes iridescentes ressemblant à un arc-en-ciel.

Quand le corps de l’objet a atteint une altitude comprise entre 2,5 et 9 kilomètres au-dessus du secteur (60° 53 ‘ N, 101° 54 ‘ E), il s’est alors produit un dégagement d’énergie comme lors d’une explosion. L’équivalent en charge de TNT de l’effet est estimé de 10 à 20 (probablement jusqu’à 40 Mégatonnes), l’énergie étant estimée de 4,2×1023 à 1,7×1024 ergs. Il y a des évidences qui suggèrent qu’après le dégagement d’énergie semblable à une explosion, au moins une partie du « Corps Cosmique de Tunguska » (CCT) a continué de se déplacer, mais vers sa direction d’arrivée, vers le haut.
« L’explosion » du CCT (Corps Cosmique de Tunguska) fut à l’origine d’une vague de séismes qui furent enregistrés dans les villes d’Irkoutsk, de Tashkent, de Tbilisi et de Jena. Il y eut aussi des perturbations de pression atmosphériques 5,9 hPa ( 0,9 minute) ou, selon une autre évaluation 6,6 hPa (0,2 mn). En plus, une tempête magnétique locale fut enregistrée qui persista plus de quatre heures et fut la cause de perturbations géomagnétiques dans l’atmosphère, semblable à celles produites par des explosions nucléaires. En Antarctique, le 30 juin 1908, il fut observé près du volcan Erébus, une aurore anormale, qui a pu être produite par l’événement de Tunguska.

L’onde choc de l’explosion de la Tunguska a dévasté 2 150 ha (25 km2) de forêt de taïga, et le flash a brûlé la végétation sur une aire d’environ 200 km2. L’explosion de la Tunguska a eu comme conséquence un feu important de forêt couvrant un domaine comparable à celui de la forêt dévastée. Les anomalies des propriétés paléomagnétiques des sols dans la région, probablement liées à cet événement, sont décrites (Sydoras, S.D., Boyarkina, A.P., 1976).

L’explosion sur le fleuve Podkamennaya en Tunguska fut l’événement le plus frappant parmi les multiples anomalies qui se sont produites pendant cet été 1908. Les observations ont commencé le 23 juin 1908 lorsque l’on a observé des lumières zodiacales intenses dans quelques endroits d’Europe de l’ouest, la région européenne de la Russie, et en Sibérie occidentale. Elles ont augmenté en intensité jusqu’au 29 juin, atteignant leur maximum dans la soirée du 30 juin. Ces anomalies ont inclus la formation sans précédent de nuages mésosphériques, des « lumières volcaniques », des perturbations de la polarisation atmosphérique, et des halos solaires intenses. Après le 1er juillet ces effets se sont affaiblis exponentiellement ; on a observé quelques répercussions jusqu’à fin juillet.

Le secteur où l’on a observé ces phénomènes est délimité à l’est par le fleuve Yenisey, au sud par la latitude de Tashkent-Stavropol-Sébastopol-Bordeaux, et par la côte atlantique dans l’ouest. En août dans l’hémisphère occidental, l’observatoire du Mont Wilson a rapporté une diminution de la transparence de l’air, qui pourrait être expliqué par la circulation des produits de l’explosion de la Tunguska dans l’atmosphère. En plus du nuage d’aérosol de la Tunguska, il y avait des produits d’un autre grand bolide qui est entré dans l’atmosphère terrestre en mai 1908. Il a été envisagé également que l’événement de Tunguska ait influencé la couche d’ozone car peu après l’explosion de Tunguska un phénomène semblable à l’effet bien connu de Bowen, qui suit des pluies de météore, a été enregistré.

Il faut également noter que l’été de 1908 a été riche en bolides lumineux.

Ni les expéditions en Tunguska avant la deuxième guerre mondiale qui ont été dirigées par L.A. Kulik, ni les travaux d’après-guerre sur le terrain dirigés par Florensky, Plekhanov, Zolotov et Vassilyev, n’ont trouvé de trace d’explosion, cratère d’impact ou grands fragments du CCT (Corps Cosmique de Tunguska). La recherche de la matière cosmique finement dispersée dans les sols et la tourbe du secteur de la catastrophe, soit plus de 10 000 km2 n’a pas eu comme conséquence la découverte d’un matériau qui pourrait être différenciée avec certitude des chutes de matières cosmiques habituelles. Cependant, des éléments biogéochimiques et des anomalies isotopiques qui peuvent être liés à l’événement ont été découverts dans le secteur de la catastrophe.

La présence de grandes quantités de microparticules enrichies en Cu, Au, Zn et autres éléments, dans la résine des arbres aux environs de l’épicentre, qui ont survécus à la catastrophe 1908 est très probablement liée à l’événement de Tunguska.

Les expéditions d’après-guerre ont mis en évidence une gamme complexe des conséquences écologiques suite à l’explosion de Tunguska, à savoir :

1) croissance accélérée des nouveaux arbres (ceux qui ont poussé après la catastrophe) et des arbres qui ont survécu à l’événement ;

2) effets génétiques sur la population, principalement vers l’épicentre et le long de la trajectoire du CCT.

Ce document est un examen général du phénomène de Tunguska qui, s’avère essentiellement différent des phénomènes des autres impacts. Les nombreuses hypothèses qui ont été proposées pour essayer d’expliquer l’événement de Tunguska peuvent être classées en deux groupes. L’un inclut les hypothèses basées sur le concept de la conversion de l’énergie cinétique du CCT dans l’énergie de l’onde de choc. L’autre groupe prend en compte les hypothèses qui soulignent une libération de l’énergie interne du corps, sous forme soit chimique soit nucléaire.

Le premier groupe d’hypothèses implique le concept d’un CCT de nature astéroïdal, ou de nature cométaire. Ceux-ci peuvent être classifiés comme hypothèses basées sur les concepts classiques des corps mineurs du système solaire.

Les dernières hypothèses démontrent un CCT de nature spéciale différente de celle des astéroïdes ou des comètes. Elles prennent en considération les hypothèses que l’objet de la Tunguska pouvait être de nature antimatière ou un trou noir miniature, ou un « energophore solaire » (fusion thermo-nucléaire), ou même comme étant d’origine technogène.

Il est à la fois temps et nécessaire de prendre en considération les graves difficultés que l’on rencontre lorsque l’on veut tenter d’élaborer un concept cohérent du phénomène de la Tunguska.

 

II – La trajectoire du CCT

Les premiers enquêteurs du CCT qui ont analysé les paramètres évidents de la trajectoire de l’objet dans la région de la rivière Angara n’ont eu aucun doute sur le fait qu’il s’était déplacé du Sud vers le Nord. Cependant, il y a eu trois options concernant une trajectoire plus précise:
– une trajectoire Sud, proposée par L.A. Kulik,
– une trajectoire Sud-est proposée par E.L. Krinov,
– une trajectoire Sud-ouest proposé par I.S. Astapovich.
Au début des années soixante c’était la trajectoire de Krinov, à savoir 135°, qui fut considérée comme la plus réaliste.

Plus tard, cependant, un « couloir » avec un axe de symétrie de déviation différent de celui des arbres abattus dans la trace radiale principale a été mis en évidence. Cette déviation a été interprétée comme la trace de l’onde balistique. L’orientation du « couloir » qui, au départ, a été évaluée à 111° NE (114° à l’est du méridien géographique), s’est avérée plus tard être à 95° NE (99°, à l’est du méridien géographique). Entre temps des résidents âgés du secteur, qui vivaient sur les hauteurs du Nizhnaya Tunguska en 1908, ont été interrogés. Aucun témoin oculaire de ce secteur n’avait été interrogé dans les années 20 et 30. Ceci a eu comme conséquence la conclusion que l’objet s’était déplacé de l’Est sud-est à l’Ouest nord-ouest, c’est à dire par le chemin coïncidant avec celui de la trajectoire du CCT. Cette coïncidence a fait réviser l’évaluation de la trajectoire de CCT et c’est ainsi que depuis l’année 1965 l’option de l’Est sud-est à l’Ouest-nord-ouest a prédominé dans la littérature. Pendant plusieurs années elle a été considérée comme un résultat définitif.

Mais plus tard la publication d’un catalogue de comptes-rendus de témoins oculaires a rendu possible l’analyse de l’ensemble de l’événement. Deux faits fondamentaux ont été établis :

1. Les descriptions du bolide observé dans la région du fleuve d’Angara et observé dans la région de la rivière Nizhnyaya Tunguska sont tout à fait différentes, et de toute évidence elles concernent des objets différents.

2. La trajectoire, calculée sur la base des comptes-rendus des témoins oculaires d’Angara, diffère considérablement de celle déterminé en analysant le type de vecteur du secteur des arbres abattus et la zone radiale brûlée. En effet, l’évidence des témoignages oculaires d’Angara, y compris le rapport du dirigeant du district, suggère que le bolide ait volé « haut dans le ciel », ce qui est pleinement conforme à la trajectoire 99° à l’est du méridien géographique. Par contre, les données obtenues près de la rivière Nizhnaya Tunguska, bien qu’étant en accord avec la forme du domaine dévasté, sont en contradiction avec les observations d’Angara.

Une autre complication est que les données de Nizhnaya Tunguska suggèrent, très clairement, que le vol du bolide s’est produit l’après-midi, tandis que les données du fleuve d’Angara l’identifient comme vol tôt le matin. Les tentatives de résoudre le conflit entre les deux versions des données se heurtent à des problèmes considérables

Dans la recherche d’une sortie de ce labyrinthe, plus d’une approche a été tentée. Quelques chercheurs ont pratiquement ignoré des comptes-rendus de témoins oculaires car considérés comme « matériel subjectif non fiable ». Cette approche aurait pu être acceptée dans une certaine mesure, s’il n’avait été question que de quelques comptes-rendus inconsistants, mais il y avait des centaines de comptes-rendus indépendants.

D’autres enquêteurs ont fait de leur mieux pour combiner l’évidence d’Angara, les données de Nizhnyaya Tunguska et la géométrie du secteur dévasté. Les résultats semblent être plutôt incertains.

Alors l’idée d’une trajectoire non-ballistique du CCT a été présentée, en faisant l’hypothèse qu’il s’était déplacé en commençant par suivre une trajectoire proche de celle calculée par Krinov. L’objet a ensuite suivi une trajectoire courbe et inclinée en entrant dans la zone où se joignent les rivières Nizhnyaya et Podkamennay Tunguska, après quoi il a continué son vol en direction de l’Est et finalement jusqu’à l’endroit où il a explosé.

La cause de l’incompatibilité de la projection de la trajectoire du bolide avec les données des témoins oculaires d’Angara demeure peu claire. Cependant, il faudrait prendre en considération que le fait que l’axe de la symétrie du modèle observé de destruction de forêt soit identique à la projection de la trajectoire du bolide est seulement une acceptation de la haute probabilité plutôt qu’un fait établi. Le  » couloir  » axialement symétrique est la trace de la vague balistique, là où elle a touché la surface de la terre. Il reste essentiellement une question sans réponse: quelle était sa position initiale dans l’espace ? a-t-elle changée ? pour une raison ou pour une autre ?

Cependant, il reste d’autres problèmes liés aux paramètres de chemin de CCT. La plupart des auteurs qui ont étudié cette question concluent que l’angle de la trajectoire de CCT était relativement petit. Et de plus, les modèles d’expériences et les résultats de la simulation mathématique des paramètres d’explosion de Tunguska attestent que la partie finale de la trajectoire était le plus probablement inclinée à 40°. La transition entre la trajectoire relativement plate du CCT à une trajectoire raide semble avoir eu lieu quand le bolide a approché le point où il a subi des éclatements en avalanche et un élargissement de sa surface frontale.

Le fait que le « couloir » (la trace de la vague balistique sur la forêt), comme récemment montré, se prolonge au delà de l’épicentre de l’explosion est particulièrement suspect. C’est comme si l’objet avait continué sa trajectoire en vol, après avoir éclaté. L’explication la plus raisonnable est qu’une partie du CCT a survécu à l’explosion et a continué son vol, maintenant à peu près la même trajectoire.

Il est important de rapporter certaines caractéristiques de la dévastation de la forêt à l’épicentre de la zone de l’explosion de la Tunguska.

Le site de l’explosion de nos jours

III – Quelques caractéristiques spécifiques de la dévastation de la forêt à l’épicentre de l’explosion de Tunguska.

On a affirmé que la cause principale de la dévastation de la forêt dans le secteur de la catastrophe de Tunguska fut un dégagement puissant d’énergie qui s’est produit à une altitude de 2,5 à 9 kilomètres. Il a fallu que ce soit une explosion énorme dans le ciel pour qu’elle génère une onde de choc sphérique. L’avant de l’onde de choc était à peu près parallèle à la surface de la terre à l’épicentre de l’explosion, et incliné par rapport à lui en s’éloignant de l’épicentre. Ainsi la composante verticale de l’onde de choc était la composante la plus active, tandis que la composante horizontale plus loin de l’épicentre, était de plus en plus dominante et plus prononcée dans la zone d’interférence entre l’incident et les ondes réfléchies. En première approximation, ceci peut être interprété de cette façon. Autour de l’épicentre il y a un vaste secteur de forêt morte (environ 8 kilomètres de large), roussie et exempte de branches, mais avec des arbres se tenant droits. C’est la zone d’impact de la composante verticale de l’onde de choc. A l’extérieur de ce secteur la forêt est couchée radialement sur une distance de 12 à 40 kilomètres de l’épicentre. C’est le secteur de l’impact de la composante horizontale de l’onde de choc. Si le modèle ci-dessus était fondé, alors à l’épicentre de l’explosion il ne devrait y avoir aucune forêt couchée radialement. La situation réelle est cependant, essentiellement différente. D’abord, la forêt n’a pas été détruite complètement à l’épicentre. À moins de 5 à 7 kilomètres plusieurs groupes d’arbres ont survécu. Les arbres ont attiré beaucoup l’attention des enquêteurs, et les tentatives d’expliquer leur existence, sur la base des caractéristiques du relief, n’ont pas donné de résultats anormaux. L’altitude la plus élevée du secteur étant 593 m au-dessus du niveau de la mer et la hauteur de l’explosion à 2,5 kilomètres (plus probablement 5,5 kilomètres s), nous pouvons considérer que le secteur entier est à peu près plat.

La structure du secteur de forêt couchée dans le voisinage immédiat de l’épicentre s’avère également étrange.

D’abord, l’hypothèse qu’aucun arbre dans cette zone n’était couché radialement n’est pas vraie. Les observations de la surface ont prouvé qu’il y a quelques arbres couchés aussi dans ce secteur, et le caractère radial général du couché de la forêt est constaté jusqu’à « un point spécial », à savoir le centre géométrique du secteur couché de la forêt, comme calculé par V.G. Fast (1963).

En second lieu, l’interprétation de Kulik du secteur de forêt couchée sur la base d’une enquête faite par photographies aériennes à grande échelle en 1938 a non seulement corroboré la structure vectorielle complexe du secteur de l’épicentre, mais a également suggéré au moins deux ou trois sous-épicentres.

Troisièmement, les structures vectorielles de la forêt couchée sur les flancs de coteau faisant face à l’épicentre, et sur les flancs des coteaux opposés, sont essentiellement différentes. Ceci correspond très peu avec l’hypothèse que le centre de l’onde de choc a été généré haut au-dessus de la surface de la terre.

Ainsi, nous pouvons essayer de conclure qu’avec un grand dégagement d’énergie à 5 à 5,8 kilomètres au-dessus de la terre, il y a aussi eu un certain nombre d’explosions de faible altitude (peut-être juste au-dessus de la surface), qui ont contribué à l’image de l’ensemble détruit. Ceci semble être conforté par des données au sujet du dépôt d’aérosols juste après l’explosion.

Donc, les caractéristiques de la destruction à l’épicentre suggèrent une inhomogénéité des paramètres physiques du site de l’explosion de Tunguska et une complexité des phénomènes physiques sous-jacents.

Il faut souligner que bien que l’empreinte des effets liés à l’explosion de Tunguska ait été mentionnée plusieurs fois dans la littérature, son origine n’a pas été discutée. Ceci semble être dû aux sérieuses difficultés de son interprétation en respect des modèles existants du Corps Cosmique de la Tunguska.

 

IV – Les effets géophysiques de l’explosion de Tunguska

Un des effets géophysiques les plus saisissants liés à l’explosion de Tunguska est la perturbation géomagnétique locale détectée peu de temps après l’explosion à Irkoutsk, bien qu’enregistrée par aucun autre observatoire géophysique dans le monde existant à ce moment-là. Cette perturbation était semblable aux effets consécutifs aux explosions nucléaires de moyenne et haute altitude dans l’atmosphère, mais à la différence avec ces dernières, elle s’est produite avec un certain retard ; c’est à dire qu’elle s’est produite un certain temps après l’explosion. Ce qui a fourni l’argument principal pris en compte pour expliquer l’effet géomagnétique de l’objet de Tunguska comme étant dû à l’onde choc et au temps nécessaire pour que l’onde parcoure la distance entre le point de l’explosion et la limite inférieure de l’ionosphère.

Plus tard, cependant, I.P. Pasechnik, (1986) a corrigé l’instant de l’explosion de Tungunska sur la base des mesures expérimentales directes faites sur la vitesse de la vague séismique entre Vanavara et Irkoutsk. On a constaté que le retard était nettement supérieur à 5,9 mn. Ce fait est important puisque la vitesse qui en découle pour l’onde choc dans l’atmosphère est trop basse. Par conséquent le mécanisme pris en compte pour expliquer cet effet comme étant la conséquence de l’arrivée de l’onde choc dans l’ionosphère redevient douteux. La question reste ainsi sans réponse. L’explication des « aurores anormales » de fin juin et de début juillet 1908, dues aux particules cométaires dans l’atmosphère supérieure ne convainc pas.
En effet, selon cette hypothèse, des particules de la queue d’une comète auraient été ralenties à une altitude de 200 kilomètres ou plus, ce qui aurait entraîné la formation de la plupart des anomalies lumineuses à l’altitude d’environ 80 kilomètres (la zone de la formation des nuages dans la mésosphère), jusqu’à 50 à 60 kilomètres (effets de diffraction à l’origine des aurores) et en dessous de cela (halos atmosphériques).

En outre, selon cette hypothèse, la queue de la « comète » Tunguska aurait dû s’étirer sur le Canada, et ceci n’a pas été observé. Récemment, il y a eu une tentative d’attribuer les « aurores anormales » de l’été de 1908 au transport de matériaux aérosols par les vents stratosphériques, depuis le site de l’explosion. Cependant, cette hypothèse fait face à deux contradictions :

1) Au moins 10 endroits en Eurasie ont rapporté des effets de lumière anormaux la nuit du 29 au 30 juin 1908. Ces effets ont été pratiquement simultanés avec l’explosion de Tunguska, mais l’ont aussi légèrement précédée. Ce qui rend impossible d’expliquer les effets optiques du 30 juin comme étant dû au transport mécanique d’aérosols résidus depuis le site de l’explosion.

2) Il y a eu une diminution exponentielle nette de l’intensité des anomalies atmosphériques après le 1er juillet. Ceci suggère que la cause principale des anomalies ait été due à des réactions photochimiques. Si, la cause principale des anomalies avait été la réfraction et la dispersion de particules aérosol, il aurait été plus raisonnable de s’attendre à une diminution progressive des effets, comme dans le cas des anomalies optiques induites dans les éruptions volcaniques. Aucune des explications ne s’est avérée adéquate pour expliquer les changements des propriétés polarimétriques du ciel d’aurore qui s’est manifesté comme une déviation du déplacement normal des points neutres d’Arago et de Babinet.

Ainsi, l’explication des effets géophysiques de l’objet de Tunguska est face à de sérieux problèmes.

 

V – Conséquences écologiques de la catastrophe de Tunguska

Les conséquences écologiques de l’événement de Tunguska ont été étudiées au cours des 30 dernières années. Elles peuvent être divisées en deux types principaux.

D’abord la renaissance remarquablement rapide de la taïga après l’explosion, et aussi la croissance accélérée des jeunes arbres et de ceux qui ont survécu à l’événement.

Cet effet couvre un vaste territoire, en corrélation avec la trajectoire du CCT. L’effet est observé dans tous les arbres et toutes les espèces dans la région. Pour la 22eme génération post-catastrophique de pins, il a tendance à se concentrer vers la projection de la trajectoire du CCT. Il y a deux points de vue sur la nature de l’effet :

1) La renaissance hâtive et la croissance accélérée de la forêt sont dues aux résultats généraux de l’explosion de Tunguska, comme une meilleure luminosité et de meilleures conditions thermiques dans le secteur après la mise à l’horizontale de tant d’arbres, et aussi à l’enrichissement du sol avec des micro-éléments suite au feu de forêt. Ce point de vue n’est pas sans fondement, mais il n’explique pas deux faits : une corrélation évidente de l’effet avec la projection de la trajectoire de NSB et l’anomalie entre les zones de croissance accélérée des jeunes arbres et les secteurs de forêt couchée et celui du feu de forêt.

2) Une autre possibilité est que l’effet stimulant de l’explosion de Tunguska a été dû à l’enrichissement du sol pauvre de la région par des micro-éléments cosmogéniques. Des expériences modélisées ont mis en évidence que les extraits des sols de la région enrichie avec les éléments de terres rares peuvent en fait stimuler la germination des graines de pins tout aussi bien que les graines des autres plantes. Mais les terres rares ne font pas partie de l’ensemble classique de micro-éléments cosmogéniques.

La question n’a pas été réglée, et l’effet ne peut probablement pas être expliqué par des facteurs conventionnels.

Le deuxième type de conséquences écologiques de l’événement de Tunguska est l’impact génétique. Des accroissements linéaires des pins de Tunguska ont été traités avec un algorithme distinguant les contributions des variations génotypiques et phénotypiques. Ce travail a indiqué que la fréquence des mutations dans ces pins a brusquement augmenté. Une fois encore, comme pour beaucoup d’autres effets de l’événement de Tunguska, son impact génétique est d’un caractère inégal, concentré vers le secteur de l’épicentre et le couloir de la trajectoire du CCT. L’influence thermique du feu de forêt pourrait n’être d’aucune importance dans ce cas étant donné que les contours des secteurs de l’effet mutagénique sur le feu de forêt et sur la forêt couchée sont tout à fait différents. La nature du facteur mutagénique demeure inconnue.

 

VI – Sur la substance de l’objet de Tunguska

La recherche assidue de grands fragments de l’objet cosmique de Tunguska, qui avait commencé vers la fin des années 20 et s’était terminée en 1962, a donné des résultats totalement négatifs. Il n’y a eu aucune trace de cratère. Les formations géomorphologiques autour de l’épicentre supposés être d’abord de petits cratères de météorite s’avérait être d’origine purement terrestre (marais, lacs, trous dans le thermokarst, etc.). Les tentatives pour trouver des fragments de la météorite par des analyses minéralogiques rudimentaires du sol, aussi bien qu’avec l’aide des magnétomètres, des détecteurs de métaux, etc., ont également échoué. En conséquence, la stratégie de recherche de la substance du CCT commencée dans les années 60, sous l’initiative de K.P. Florensky, a été radicalement changée. Depuis lors les efforts ont visé à rechercher des matériaux cosmiques finement dispersés pour les analyser.

Pendant plus de 30 ans après l’événement, un certain nombre d’analyses cosmochimiques, géochimiques, analytiques et autres ont été effectuées. Les principaux résultats de ce travail peuvent être récapitulés comme suit :

1. Un peu de matériaux finement dispersés de silicate et de magnétite de l’espace sont présents dans les sols et les tourbes dans et autour de la région de l’explosion. Cependant, il n’y a aucune évidence directe que ces matériaux ont un lien direct avec le CCT. Au contraire, il y a bonne raison de croire que nous avons à faire à des fluctuations de chutes des poussière de l’espace.

2. L’information sur l’anomalie d’iridium dans la glace de l’antarctique et la tourbe de la Tunguska remonte à 1908 repose sur des découvertes isolées et exige davantage de vérification.

3. Les traces de l’augmentation de la concentration des nitrates dans la glace du Groenland remontant à 1908 sont absentes.

4. La plus grande concentration des micro sphérules enrichies en cuivre, en zinc, en or et quelques autres éléments volatils et chalcophiles est située dans les couches de résine de tourbe et en bois datant de 1908, à un certain nombre d’endroits dans la région. La nature cosmogénique de ces anomalies est probable mais elles doivent être extraites et différenciées des aérosols produits par la brûlure de la tourbe et (probablement) du bois, tout autant que des cendres volcaniques.

5. Il a été indiqué dans les couches de tourbe datant de 1908, dans la zone de l’épicentre et dans la zone supposée de dispersion des produits de l’explosion, des décalages substantiels dans les compositions isotopiques du carbone (vers ses isotopes plus lourds), de l’hydrogène (vers le plus léger) et du plomb. Selon Kolesnikov, ces décalages sont dus à la substance dispersée d’un corps cosmique d’une composition de type « chondrite carboné ».

6. Un certain nombre d’anomalies géochimiques locales ont été découvertes sur le site de Tunguska, bien que leur association avec le CCT exige davantage de recherche. C’est, tout d’abord, l’anomalie de terres rares (principalement de l’Ytterbium). La concentration de cet élément dans le sol, aussi bien que dans la couche de tourbe de 1908, est anormalement élevée. La présence d’Ytterbium atteint son maximum au point d’intersection de la prolongation de la trajectoire du CCT (à condition que sa pente fut d’environ 40 degrés) avec la surface de la terre. La plus grande concentration de Terres Rares se produit principalement dans les couches récentes (c’est à dire) supérieures du sol, et pas dans des couches plus profondes, près du substrat. Avec les décalages quantitatifs, la zone affectée montre un changement radical du taux de Terres Rares.

Ainsi, la clef à la solution du problème de Tunguska, c’est à dire, la détermination des éléments constitutifs du CCT ainsi que sa composition isotopique, n’est pas encore entre nos mains, et cette d’enquête doit être poursuivie.

 

VII – la radioactivité sur le site de la catastrophe de Tunguska

L’hypothèse du caractère nucléaire de l’explosion de Tunguska a été évaluée en recherchant des radionucléides à l’épicentre du secteur d’explosion. Les résultats de cette recherche peuvent être récapitulés comme suit :

1. La radioactivité à l’épicentre de l’explosion de Tunguska est dans la gamme des fluctuations du rayonnement de fond actuel. Cependant, sa grandeur est légèrement plus élevée à l’épicentre qu’à la périphérie de la zone. La plupart des radionucléides sont concentrés dans les parties supérieures du sol et de la tourbe et ont été accumulés à partir des retombées radioactives qui ont fait suite aux essais nucléaires.

2. La distribution verticale des radionucléides dans le sol et la tourbe, n’indique pas la présence des radionucléides résultant des explosions d’essais avant 1945. La seule exception est un résultat d’une radiométrie couche par couche de la tourbe de sphaigne dans la région de Vanavara (1960), où un deuxième maximum de concentration de radionucléide a été découvert à la profondeur de 35 centimètres. Cet effet n’a pas été étudié en détail et on ne sait pas quels radionucléides en ont été responsables.

3. Les analyses de la composition isotopique des gaz inertes accumulés dans les roches près de l’épicentre n’a indiqué aucune particularité qui pourrait être expliquée par l’action de l’irradiation par des neutrons sur l’environnement normal à l’épicentre.

4. L’analyse du carbone 14 contenu dans les anneaux des arbres qui ont survécu à l’explosion de 1908, indique un excès évident par rapport à l’évaluation pour l’anneau de 1909, ce qui pourrait être prévisible si le taux de carbone 14 avait été anormalement élevé au cours de l’été 1908. L’effet est d’un caractère global et a été constaté dans la région de l’explosion de Tunguska et au-delà. Habituellement il est expliqué par l’interférence pendant les années 1908-1909 avec deux maxima d’activité solaire, à savoir des cycles de 11 ans et 100 ans. Cependant, une telle interprétation n’explique pas ce qui a provoqué le caractère complexe de l’empreinte de l’effet à l’épicentre de l’événement de Tunguska. La nature « solaire » de l’effet serait prouvée si elle avait été mise en évidence pour d’autres périodes semblable. Mais un tel travail, pour ce que nous en savons, reste encore à faire.

Ainsi, les résultats d’une recherche de la radioactivité dans la région de l’explosion de Tunguska nient une hypothèse nucléaire. Il est cependant à noter que rechercher des traces de retombées radioactives de radionucléide un demi-siècle après une explosion nucléaire dans l’atmosphère soit un défi, si l’on prend particulièrement en compte la contamination consécutive aux essais nucléaires atmosphériques récents.

Avec les tentatives pour détecter des radionucléides résiduels de l’événement 1908, quelques efforts ont été faits pour trouver leurs traces par des méthodes indirectes. En premier lieu, des variations des propriétés thermoluminescentes des minéraux dans le secteur de l’explosion ont été étudiées. Il est bien connu que les variations dans l’intensité de la thermoluminescence sont des indications fiables, même si elles sont indirectes, de l’exposition des minéraux à la radiation ionisante. Cette méthode a été employée avec succès pour déterminer le niveau de la radioactivité à l’épicentre de l’explosion nucléaire au-dessus d’Hiroshima quelques années après l’événement de Tunguska. Des travaux semblables ont été menés à bien dans le secteur de l’épicentre de l’explosion de Tunguska. Les résultats suggèrent que les caractéristiques principales des minéraux thermoluminescents dans cette région ont été faussées par deux facteurs en opposition. Le premier a réduit les propriétés thermoluminescentes des minéraux à proximité immédiate de l’épicentre. D’après la similitude entre le contour de cette zone et la zone de brûlure radiante des arbres, l’effet a été produit par le flash de lumière. Ceci semble plausible, puisque le recuit des minéraux mène à une diminution de leurs propriétés thermoluminescentes et même à la perte des propriétés. Mais il reste à savoir pourquoi cet effet s’est manifesté seulement dans le secteur du flash et pas dans la zone entière du feu de forêt.

Intervenant parallèlement au premier facteur, un deuxième facteur a intensifié la thermoluminescence des minéraux. Ce facteur était à son maximum dans un secteur ayant tendance à correspondre à la projection du flash.

 

VIII – Discussion.

Au début des années 60, il y eut une renaissance de l’hypothèse cométaire qui avait été proposée dans les années 30 par I.S.A. Stapovich et F. Whipple, et plus tard développée par V.G. Fesenkov. On a suggéré qu’à la différence de la version asteroïde, l’hypothèse cométaire pourrait expliquer d’une manière concluante les particularités principales de l’événement de Tunguska et les distinguer d’autres phénomènes d’impact, à savoir :

1. le caractère de l’explosion au-dessus du sol;

2. l’absence de cratère, ainsi que de toute trace des retombées radioactives à grande échelle de la matière de météorite;

3. anomalies optiques atmosphériques qui ont accompagné l’explosion de Tunguska.

L’hypothèse cométaire a eu des effets favorables sur le progrès des études du phénomène de Tunguska. Dans ce cadre là, il y a eu des tentatives pour calculer les paramètres principaux du CCT ; par exemple, sa trajectoire, ses masse, énergie, caractéristiques de force, la pente de sa trajectoire, tout aussi bien qu’une description du mécanisme de la destruction de l’objet. Plus tard, cependant, les résultats d’études plus poussées ont compliqué la situation, qui semble aujourd’hui être à un point critique. Quelques obstacles rencontrés en examinant l’hypothèse cométaire ont été présentés ci-dessus. Il devrait ajouter que les auteurs des modèles théoriques ont travaillé sur la base d’une faible densité de l’objet (de l’ordre de 5×10-2 g/cm 3, ou même très faible 5×10-3 g/cm 3). La recherche directe sur la comète de Halley a montré, cependant, que la vraie densité de la glace cométaire est environ 1 g le centimètre cube. En conséquence, les modèles du CCT comme « morceau super ample de neige cosmique » ou « une gigantesque boule de neige cosmique » devraient être rejetés.

Cependant, ces échecs n’ont pas affecté le noyau des défenseurs de l’hypothèse cométaire, puisque la plupart ont procédé à des évaluations à partir d’une densité de glace cométaire plus réalistes, égale à 1g/cm3. Mais les éléments récemment publiés ont apporté des doutes sur les principes fondamentaux mêmes de cette hypothèse. Nous voulons dire, tout d’abord, que les calculs détaillés, effectués par Z. Sekanina (1983) et qui arrivent à la conclusion que, en raison de la force caractéristique du noyau de comète, il aurait dû se désagréger à une altitude beaucoup plus élevée que celle qui est maintenant acceptée. Ensuite, les modèles mathématiques ont suggéré que les gigantesques chondrites carbonés colossaux doivent se désagréger à une altitude de 30 kilomètres. Un argument circonstanciel en faveur de cette déduction étant l’explosion du chondrite carboné de Revelstoke, aussi bien que les explosions de haute altitude des météoroïdes, confirmées par les méthodes aérospatiales.

Puisque la composition chimique de l’objet de Tunguska, dans ses modèles conventionnels dominants, est identique à celle d’un noyau de comète ou à un chondrite carboné, la vérification de ces données serait d’une importance cruciale pour le problème de Tunguska. Z.Sekanina (1983) et C. Chyba et al. (1993) sont arrivés à la conclusion que le CCT devrait être classifié comme un astéroïde pierreux.

Une météorite de fer aussi grande que ceci aurait atteint la surface de la terre et aurait formé un cratère. Un noyau de comète ou un chondrite carboné se serait désagrégé à une altitude beaucoup plus élevée que le corps cosmique de Tunguska. Mais si c’est le cas, alors la question de la substance de CCT réapparaît.
Un certain nombre de problèmes demeurent non résolus : anomalies isotopiques dans les couches des marais de sphaigne de1908, à l’épicentre et tout autant une plus grande concentration des éléments volatils et chalcophiles dans la sphaigne, pour ne citer que ces deux problèmes.

Un retour au modèle d’astéroïde pierreux exigerait une explication des anomalies optiques atmosphériques de 1908, qui pendant longtemps ont été attribuées à la pénétration de la queue « de comète de Tunguska » dans l’atmosphère.

Actuellement l’étude du problème a atteint une phase où il devient possible de formuler rigoureusement les principales questions qui, si on leur apporte une réponse, peut limiter l’éventail des modèles acceptables du CCT. Principalement, ce sont les questions étroitement liées suivantes :

1. L’explosion de Tunguska peut-elle être expliquée comme conséquence de la destruction des morceaux de la glace de la comète ou de la destruction d’une météorite de type chondrite carboné à une altitude de 2,5 à 9 kilomètres ? Sekanina et Chyba ont-ils raison de nier une telle possibilité ? Ou alors est-ce Bronshten, V.A., A. Boyarkina, p.a., (1975, 1976) Korobeynikov, V.P. et autres., (1983, 1984), Grigorian, S.S. (1976) et d’autres investigateurs qui ont raison en défendant l’hypothèse cométaire ? Si ceux-là ont raison, alors il devient impératif de mettre à jour un grand nombre de calculs traitant du mécanisme de destruction de l’objet de Tunguska qui ont été publiés depuis 1963. Il est également nécessaire de réexpliquer les anomalies isotopiques et élémentaires dans la région de l’épicentre, et de réinterpréter les anomalies optiques atmosphériques de l’été 1908.

2. Quelle est l’origine des anomalies isotopiques et élémentaires dans les couches de résine, dans le bois et la tourbe de 1908 ? Sont-elles dues à la précipitation de résidus du CCT ou de quelques autres processus ? Si en effet les décalages d’isotopes et l’augmentation des concentrations de volatil et d’éléments chalcophiles datés de 1908 dans ces objets naturels sont dus à un certain matériel du CCT, alors dans ce cas-ci on élimine le paradoxe de l’absence de la matière cosmique dans le secteur de l’explosion en comparaison de l’échelle du phénomène. Ainsi, il semble critique de faire des investigations de contrôle dans des zones non liées à l’événement de Tunguska.

3. Les anomalies optiques atmosphériques de 1908 peuvent-elles avoir été dues au transport de la matière du CCT depuis le site de l’explosion par les vents stratosphériques, les matériaux d’un astéroïde pierreux, en particulier ?

4. Quelle est la nature du segment Ouest-nord-ouest du « couloir » des déviations axialement symétriques des vecteurs de la forêt couchée par rapport à l’empreinte radiale dominante ? Et peut-elle être due à toute autre chose que la trace du ricochet de la partie du CCT qui a survécu à l’explosion, en termes de modèles traditionnels ?

5. Est-il possible de résoudre la contradiction entre la trajectoire de CCT comme définie avec évidence par les témoins oculaires d’Angara et la trajectoire du vol du corps comme suggéré par le modèle de vecteur de la chute de forêt ? Les solutions non ambiguës et complètes aux problèmes ci-dessus mèneront à un choix entre ces deux hypothèses opposées. Il est maintenant trop tôt pour en prévoir les résultats. Cependant, notre capacité actuelle à poser la question est une réussite significative dans l’histoire du développement du problème de Tunguska.

Remerciements
En conclusion, nous souhaitons remercier nos nombreux collègues en Russie et à l’étranger, particulièrement les scientifiques dans plus de 120 observatoires astronomiques et géophysiques, qui ont fourni des informations contenues dans les archives concernant la période 1907-1909.

 


 


Le Dr. Vladimir V. Rubtsov († en 2013), est né en 1948 à Kharkov, alors en URSS, maintenant en Ukraine. Il a reçu sa maîtrise en informatique en 1972 et a ensuite rejoint le laboratoire du Dr. Alexey Zolotov à Kalinine (maintenant Tver), où pendant trois ans il a étudié le problème de l’explosion de Tunguska. Il a reçu son Doctorat en Science de l’Académie des Sciences de l’URSS (Moscou, Russie) en ayant soutenu en 1980 sa thèse de Doctorat « Aspects philosophiques et méthodologiques du problème des civilisations extraterrestres » (une première de la sorte en ancienne URSS).

De retour à Kharkov, Vladimir a continué son travail sur le problème de Tunguska, collaborant étroitement avec ses collègues russes, en particulier avec le Professeur Vasilyev, le chef des études Tunguska dans l’ancienne URSS et Russie actuelle. Ces longues décennies d’enquêtes l’ont incité à réaliser la nécessité de développer un modèle objectif de l’événement de Tunguska qui serait établi sur les bases empiriques strictes. Le mystère de Tunguska est publié en raison de cette aspiration.

Le Dr. Rubtsov a écrit environ 150 articles scientifiques et de vulgarisation en République Soviétique, post-soviétique, et dans la presse étrangère, aussi bien que deux monographies scientifiques : Le problème des civilisations extraterrestres (maison d’édition de l’Académie des Sciences de Moldavie -1984 et 1987), co-écrites avec le Dr. Arkady Ursul et les ovnis et la Science moderne (1991), co-écrit avec Dr. Yuly Platov. En 1984, le problème des civilisations extraterrestres a été récompensé par l’Académie des Sciences de Moldavie. Les spécialités professionnelles de Vladimir sont la méthodologie dans les recherches interdisciplinaires, la sociologie de la science et de la technologie et l’épistémologie générale. Il est actuellement directeur de l’Institut de Recherche sur les Phénomènes Anormaux (RIAP) et rédacteur de son magazine, le RIAP bulletin.

Vladimir Rubtsov a fait des présentations dans plusieurs conférences internationales, dont celle du troisième colloque international de Bioastronomie a Val Cenis en France, en juin 1990. En outre, pendant plusieurs années il a activement participé aux rencontres annuelles de Tsiolkovsky dans la ville russe de Kaluga, où les principaux scientifiques et spécialistes des fusées de l’URSS ont discuté des problèmes de l’exploration de l’espace et de la recherche de l’intelligence extraterrestre. À la conférence du centenaire de Tunguska en 2008 à Krasnoyarsk en Russie, le Dr. Rubtsov a présenté sa « méthodologie des programmes de recherche scientifiques et le problème de la météorite de Tunguska ».

Le Dr. Vladimir Rubtsov était membre titulaire de l’Académie Russe de Cosmonautique, un membre associé de la Société pour l’Exploration Scientifique (USA), membre du groupe d’experts sur des phénomènes atmosphériques anormaux de l’Académie des Sciences Russe et membre du centre SETI de l’Académie des Sciences Russe.


Nikolay Vladimirovitch Vasilyev – auteur du document ci-dessus.

Nikolay Vladimirovitch Vasilyev († en 2001 ) est né le 16 Janvier 1930 à Nikita (Crimée). C’était est un scientifique soviétique dans le domaine de la médecine. Membre de l’Académie des sciences médicales de l’URSS.

Les parents Nikolai Vladimirovich étaient diplômés de l’Université d’Etat de Tomsk. V. F. Vasilev et LN Bereznegovskaya ont travaillé comme chercheurs dans le jardin botanique de Nikitsky. En 1932, Vasiliev a déménagé à Voronezh. En 1942, N. V. Vasilev et sa famille ont été évacués en Sibérie, d’abord dans la région de l’Altaï, puis à Tomsk.

En 1953, Nikolai Vasiliev est diplômé de l’Institut Médical de Tomsk (TMI) et travaille comme assistant, puis professeur agrégé de microbiologie.

En 1959, il a défendu sa thèse, et en 1968 un doctorat.

En 1970, il est devenu professeur au Département de Microbiologie du TMI de 1976-1986 et en avait la charge. Plus de 100 thèses de doctorat a été réalisées sous la direction N. V. Vasiliev.

En 1978, il a été élu membre correspondant de l’Académie des Sciences Médicales de l’URSS, en devint en 1980 membre à part entière de l’Académie des Sciences Médicales URSS.

Depuis 1979, Directeur adjoint de l’Institut Recherche sur le Cancer de l’Académie URSS des sciences médicales (Tomsk).

Dans le cadre des scientifiques de Tomsk il a travaillé plusieurs décennies sur l’étude du Corps Cosmique de Tunguska et conduit avec G. V. Andreevym en 1990, l’expédition annuelle d’été dans la taïga du territoire de Krasnoïarsk.

Depuis 1992, Nikolay Vladimirovitch a vécu à Kharkov, où de 1992à 2001, il a travaillé comme Directeur Adjoint des Sciences de l’Institut de Recherche en microbiologie de Kharkov.

 


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Morts inexpliquées de bétail et émergence, en Amérique du Nord, d’une épidémie d’Encéphalopathie Spongiforme Transmissible (E.S.T.)

traduction partielle mais fidèle effectuée par Jacky Kozan,
terminée le 07 février 2006, mise à jour le 6 août 2017.

Unexplained Cattle Deaths and the Emergence of a
Transmissible Spongiform Encephalopathy (TSE) Epidemic
in North America

édité par le

National Institute for Discovery Science
4975 South Polaris Ave.
Las Vegas, NV 89118
nids@anv.net

Document source original

Résumé

Ce rapport met en évidence la corrélation entre les morts inexpliquées de bétail et l’émergence, en Amérique du Nord, d’une épidémie d’Encéphalopathie Spongiforme Transmissible (E.S.T.).

– il montre que des instruments tranchants sont utilisés lors des mutilations des animaux, contredisant les rapports qui affirment que des prédateurs et des charognards peuvent être à l’origine de ces mutilations,

– il montre que certains organes sont préférés lors des prélèvements,

– il attire l’attention sur les recoupements temporels et géographiques entre les mutilations d’animaux et les épidémies d’ E.S.T. au Nord Est de l’état du Colorado à la fin des années 60,

– il met en évidence que les cas de mutilation d’animaux correspondent aux méthodes classiques de prélèvements d’échantillons sur les bêtes sauvages lors de maladies infectieuses,

– il met en évidence une épidémie due aux prions dans le bétail ainsi que chez les chevreuils et élans en Amérique du Nord,

– il met en évidence que chez les humains un certain nombre de maladies à prions sont faussement diagnostiquées « maladie d’Alzheimer » échappant ainsi à toute mise en évidence,

– les archives montrent que des souches hautement infectieuses d’ E.S.T. furent importées de Nouvelle Guinée par des centres de recherches du Maryland après 1958 et furent utilisées pour des expériences de franchissement de barrières d’espèces,

– il formule l’hypothèse que les mutilations d’animaux sont à la fois des opérations de prélèvement d’échantillons sur les animaux domestiques, dans le cadre des maladies d’ E.S.T., et un avertissement « graphique » que la chaîne alimentaire du bœuf et du gibier est compromise.

Il est évident que des inconnus conscients que la chaîne alimentaire du bœuf et du gibier est compromise, font une opération à long terme, cachée, de prises d’échantillons sur le bétail, dans le cadre d’une surveillance des maladies à prions. Il n’y a pas suffisamment d’évidences pour identifier ces inconnus.

 

Introduction

Les cas de mort de bétail mutilé sont caractérisés par des prélèvements d’organes sur les animaux domestiques et sauvages, effectués par des inconnus. Les témoignages de vétérinaires, policiers et inspecteurs spécialistes du bétail, font clairement la distinction entre les mutilations d’animaux et les morts d’animaux domestiques et sauvages comme conséquence d’une maladie infectieuse, d’une prédation ou autres causes naturelles. Les cas de mutilations d’animaux sont apparus dans les media à la fin des années 60 et se sont multipliés au cours des années 70.

Les deux questions principales et sans réponses qui ont motivé la recherche sur ce phénomène sont :
Qui ? et Pourquoi ?

Ce rapport traite la deuxième question ainsi que le lien entre les vagues de mutilations animales de 1970/1980 et l’émergence d’une épidémie infectieuse en Amérique du Nord, pendant et après cette période.

Ce rapport n’a pas pour objectif de poser la question : « Qui tue et mutile les animaux? ».

 

<10 pages de texte n’apparaissent pas ici, voir le document original complet>

 

Conclusions, hypothèses et prévisions

La conclusion majeur du présent document est que l’épidémie de mutilations animales qui a eu lieu entre 1970 et 2003 a été et est toujours une opération de surveillance d’un agent infectieux qui se répand dans la chaîne alimentaire humaine (bétail, moutons, chevreuils sauvages et d’élevage).
L’agent infectieux, à la différence des virus et bactéries connus est quasiment indestructible et les symptômes chez les personnes sont très difficiles à diagnostiquer avant le décès.

Dans cette hypothèse, les opérations de mutilations animales sont perpétrées par un groupe bien informé ayant connaissance de la biochimie et du potentiel infectieux des maladies à prions et de leur propagation.

 

Mesure de la difficulté d’acquérir ces connaissances:

– début 1958 le Dr Carleton Gajdusek commence par envoyer au laboratoire du NIH (Institut National de la Santé) à Bethesda et Fort Detrick ,des cerveaux atteints de la maladie du Kuru et prélevés dans les tribus sauvages de Nouvelle Guinée.

– à partir de ce moment, ces maladies neurodégénératives sont apparues aux Etats-Unis, sans publications marquantes, du début des années 50 au du début des années 60.

– maintenant seulement, en raison de l’intense recherche sur les maladies à prions effectuée depuis une vingtaine d’années, il est devenu évident que la multiplication des prions se produit plus particulièrement dans l’œil, la langue, l’anus et le gros intestin et les organes reproducteurs.

– si ces tissus spécifiques sont prélevés lors des mutilations animales, avec comme objectif une surveillance de l’évolution des maladies à prions, ceci sous-entend pour les auteurs de ces mutilations animales une grande connaissance de la physiologie, de la biochimie et du potentiel infectieux des prions et implique la connaissance de résultats récemment publiés.

L’identité de ces mutilateurs reste inconnue, mais en plus d’une connaissance des résultats de recherches sur le potentiel infectieux des prions, autre un élément des mutilations animales a été le haut niveau de technologie, l’habileté et la discrétion des interventions chirurgicales. Les milieux judiciaires spécialisés, rappellent périodiquement que pendant 30 ans, pas une personne n’a été arrêtée ou mise en cause pour avoir perpétré des mutilations animales.

 

Pourquoi laisser le corps mutilé ?

Cette question a tourmenté les enquêteurs depuis les premières publications détaillées sur les mutilations, au début des années 70. Comme le reconnaîtra chaque lecteur familier des thèmes relatifs aux mutilations animales, une surabondance d’hypothèses ont été avancées concernant les mutilateurs et leurs motivations. L’hypothèse la plus souvent prise en considération est celle d’opérations gouvernementales pour contrôler les conséquences d’essais d’armes de guerre biologique ou étant sources de radiations. Mais dans ce cas, il n’y a pas de réponse adéquate à la question « Pourquoi avoir laissé le corps ? ». Le gouvernement pouvait à son aise tester ses propres troupeaux ou obtenir des carcasses d’abattoirs s’il souhaitait cacher des contrôles. Pour cette raison et quelques autres, il est évident que le gouvernement ne peut pas être mis en cause comme auteur des mutilations animales.

Vallée et Smith ont suggéré l’intrigante hypothèse que le fait de laisser les carcasses de vaches sur le sol constitue un message délibéré. Comme ces deux auteurs, nous suggérons que les implicites lacunes de dissimulation des carcasses de la part des auteurs des mutilations animales, sont une énergique mise en garde qui nous est adressée. Nous suggérons que l’attention a été délibérément portée sur les mutilations animales. Nous avons été mis en garde sur le fait que la chaîne alimentaire humaine est compromise, probablement en raison d’une infection par un agent de la famille des prions, qui est la plupart du temps, non détecté.

Comme nous l’avons présenté, les déchirantes conséquences de la dispersion de ces agents infectieux responsables des Encéphalopathie Spongiforme Transmissible peuvent être présentes dans les épidémies de maladie d’Alzheimer qui ravagent le système de santé des Etats-Unis (4 millions de malades actuellement). Il faut prendre en compte aussi les mystérieuses maladies d’Alzheimer précoces, qui touchent 200 000 Américains. Nous avons aussi présenté que, de toute évidence, des milliers de cas de maladie de Creutzfeldt-Jakob ont pu être faussement diagnostiqués comme cas de maladie d’Alzheimer et donc cette épidémie de maladie de Creutzfeldt-Jakob est discrètement présente aux Etats-Unis, à l’insu du public. Nous formulons l’hypothèse que les mutilateurs d’animaux connaissent et ont eu connaissance des dommages potentiels que peuvent occasionner aux humains ces agents infectieux dans la chaîne alimentaire humaine. En conséquence nous formulons l’hypothèse que les mutilations animales sont à la fois des opérations d’échantillonnage ET une mise en garde.

 

Plusieurs prévisions se dessinent à partir de cette hypothèse:

– une épidémie importante de maladie de Creutzfeldt-Jakob/Encéphalopathie Spongiforme Transmissible apparaîtra dans les environs de « Great Falls Montana » dans les prochaines années,

– de semblables épidémies apparaîtront en Argentine et dans le Nord du Nouveau Mexique,

– dans les deux ans qui viennent, aux USA, le lien sera fait, sans ambiguïté, entre les Encéphalopathies Spongiformes Transmissibles des animaux sauvages et les cas sporadiques de maladie de Creutzfeldt-Jakob chez les humains,

– bien que la Californie ait mis un embargo sur l’importation de chevreuils d’autres Etats, l’intense vague de mutilations dans et aux alentours d’un ranch en Californie du Nord (30 animaux mutilés en 5 ans), laisse présager une épidémie chronique d’Encéphalopathie Spongiforme Transmissible des animaux sauvages dans les 5 à 10 ans à venir,

– dans les années à venir, une méthode permettant de différencier maladie de Creutzfeldt-Jakob de la maladie d’Alzheimer, sera mise en application aux USA, faisant apparaître un accroissement considérable des cas de maladie de Creutzfeldt-Jakob.

 

Remerciements
Les auteurs de ce rapport remercient les Conseillers Scientifiques du NIDS (National Institute for Discovery Science) pour la mise à jour des versions antérieures de ce document, ainsi que les autres membres du personnel qui ont contribué à sa rédaction, en apportant leurs expertises. Ceux qui sont concernés se reconnaîtront. Le NIDS remercie Fern Belzil pour la fourniture de documents non publiés sur les mutilations animales.

 

Références
Voir la liste de 65 documents de référence sur le document original en Anglais.
Ce document se trouve à cette adresse:

http://www.nidsci.org/unexplained-cattle-deaths-emergence-tse-epidemic-north-america/

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