Affaire de l’aéroport de CHICAGO O’HARE le 7 novembre 2006

Rapport du NARCAP concernant un phénomène aérien non identifié
et ses implications de sécurité
à l’aéroport international de Chicago O’Hare
le 7 novembre 2006

Source : NARCAP – National Aviation Reporting Center on Anomalous Phenomena
(Centre national de collecte des rapports de l’aviation concernant les phénomènes anormaux)
Herndon, le Virginie, États-Unis
le 27 juillet 2007

Résumé et conclusion du rapport technique TR-10
par le Dr Richard F. Haines, rédacteur en chef scientifique senior
avec le concours de K. Efishoff, D. Ledger, L. Lemke, S. Maranto,
W. Puckett, T.Roe, M. Shough, R. Uriarte
le 9 mars 2007
Page 53

 

5.4 Résumé et conclusion

Le 7 novembre 2006 des témoins ont rapporté l’observation d’un objet ou d’un phénomène énigmatique au-dessus de l’aéroport international de Chicago O’Hare. L’objet ou le phénomène s’est présenté comme un sphéroïde aplati aux pôles et sans éléments distinctifs. Il est resté en suspension à une altitude fixe et avec une attitude qui n’a pas variée pendant une période de quelques minutes avant de monter soudainement presque verticalement à travers la couche de nuages. Le passage de l’objet dans les nuages a apparemment été la cause de la création d’un trou circulaire aux bords nets et bien délimités, légèrement plus grand que le diamètre de l’objet lui-même. Nous avons réexaminé la littérature et constaté que l’incident de Chicago semble être l’exemple le plus récent d’une série de rares, mais non sans précédent, incidents remontant au moins à 1947. En raison des similitudes des phénomènes constatés dans les rapports, nous cherchons une explication physique pour le trou dans les nuages.

Nous prenons en considération la possibilité que le trou dans les nuages ait été produit par un processus naturel de précipitation, mais cette hypothèse est rejetée parce qu’il n’y avait pas de conditions de gel, ni de gouttes de pluie, ni de cristaux de glace en chute à cet endroit à ce moment. Nous postulons que l’évaporation in situ soudaine des gouttelettes de l’eau constituant le nuage représente le non moindre processus physique extraordinaire capable d’expliquer ces observations. Nous estimons la densité volumétrique minimum d’énergie nécessaire pour causer une telle évaporation in situ à approximativement 9,4 kJ/m3, sous forme de chaleur.

Nous prenons aussi en considération la possibilité, moins probable, qu’un objet contondant se déplaçant dans l’air à une vitesse subsonique élevée puisse dissiper des quantités suffisantes d’énergie aérodynamique, par friction dans un environnement visqueux, pour générer cette quantité de chaleur. Mais nous constatons que le niveau probable de production de la chaleur est trop bas. Comme cause la plus probable du trou dans les nuages, nous postulons que la nature instantanée de la formation du trou dans les nuages, sa forme circulaire et ses bords nets et bien délimités nous orientent vers une émission directe d’un rayonnement électromagnétique, par exemple, émis depuis la surface du sphéroïde.

Nous ne pouvons pas identifier l’objet ou le phénomène se trouvant à l’intérieur du sphéroïde, mais deux conclusions semblent indéniables :

1) l’objet ou le phénomène observé devrait avoir été quelque chose d’objectivement réel afin de créer l’effet de trou dans les nuages ;

2) et que le phénomène de trou dans les nuages lié à cet objet ne peut pas être expliqué par un phénomène météorologique conventionnel ou par un vaisseau aérien conventionnel, reconnu ou non reconnu.

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Document original complet (155 pages) en Anglais

Rapport complet en Anglais sur la Source originale


 

Article publié dans « THE CHICAGO TRIBUNE » le 01 janvier 2007

En plein ciel ! Un oiseau ? Un avion ? Un… OVNI ?

Cela ressemble à une mauvaise blague, mais il y a des employés de compagnies aériennes qui ne plaisantent pas : ils en ont assez de ne pas être pris au sérieux par leurs patrons ou par le gouvernement.

Des employés de United Airlines ont rapporté avoir observé un objet volant en forme de soucoupe planer plusieurs minutes au-dessus de l’Aéroport International O’Hare; l’objet monta ensuite en flèche avec une puissance telle qu’il laissa dans l’épaisse couche nuageuse un trou sinistre.

Un vaisseau extraterrestre ? Un ballon météo perdu dans l’espace aérien du deuxième plus grand aéroport du monde ? Un engin militaire ultrasecret ? Ou simplement une illusion visuelle due à des reflets lumineux ?

United a officiellement nié avoir connaissance de l’événement du 7 novembre—qui lui a été rapporté par une bonne douzaine de ses propres employés—lorsque récemment le Chicago Tribune a commencé à s’intéresser à l’affaire. Mais l’Administration Fédérale de l’Aviation a fait savoir que sa tour de contrôle d’O’Hare a reçu un appel d’un superviseur de chez United; celui-ci demandait si des contrôleurs avaient repéré un mystérieux engin elliptique au point fixe au-dessus du hall C du terminal United.

Elizabeth Isham Cory, porte-parole de la FAA, a déclaré qu’aucun contrôleur n’avait vu l’objet et qu’une vérification préliminaire des enregistrements radar ne révélait rien sortant de l’ordinaire.
Mme Cory a précisé que la FAA ne faisait pas d’enquête et considérait que l’observation avait été causée par un « phénomène météorologique ».
Chez les contrôleurs aériens d’O’Hare, le rapport d’ovni a été salué par des gloussements moqueurs.
Le contrôleur et responsable syndical Craig Burzych a eu ces mots : « se taper 7 millions d’années-lumière jusqu’à O’Hare et repartir chez soi aussi sec parce que votre porte est occupée est tout simplement inacceptable ».

Certains témoins, interrogés par la Tribune, se sont déclarés très vexés de ce que ni le gouvernement, ni leur propre compagnie ne cherche à examiner les choses de plus près.
Quoique ait pu être cet objet, disent-ils, il aurait pu interférer avec les radars et d’autres systèmes d’O’Hare et même créer un risque de collision.

Le Phénomène Aérien Non Identifié (PANI, terme que les ufologues préfèrent maintenant à celui d’ « OVNI ») a été vu pour la première fois par un employé de passerelle United qui était en train de guider un avion United vers la Porte C17 (compte-rendu fourni par cette personne au NUFORC).

L’observation a été faite de jour, vers 16h30, un peu avant le crépuscule.

Tous les témoins ont déclaré que l’objet était gris sombre et se distinguait bien sur le fond du ciel couvert. L’engin, dont le diamètre a été estimé, selon les divers rapports, de 2 à 7 m, ne comportait pas de lumières.

Pour les uns, on aurait dit un Frisbee tournant sur lui-même, pour d’autres il paraissait parfaitement immobile.

Des témoins ébranlés par le phénomène

Un mécanicien de chez United était dans le cockpit d’un Boeing 777 qu’il ramenait au hangar de maintenance lorsqu’il aperçut l’objet d’apparence métallique au-dessus de la Porte C17. « J’ai naturellement tendance à voir les choses scientifiquement, dit-il, et je ne comprends pas pourquoi des extraterrestres viendraient planer au-dessus d’un tel trafic d’aéroport ».

« Mais ce que je sais, poursuit-il, c’est que ce que moi et beaucoup d’autres avons vu était clair et net. Ce ne pouvait absolument pas être un appareil terrestre ».

Selon un de ses collègues, un employé de chez United semble avoir subi un véritable choc émotionnel après cette observation et avoir vécu une sorte d’ « expérience à caractère religieux ».

Ayant entendu ce qui se passait sur une fréquence radio interne, un responsable de chez United est sorti en courant de son bureau du Hall B.

« J’étais dehors devant la Porte, dit-il, et je ne savais trop que penser. Je cherchais juste à comprendre ce qui arrivait. Je savais que personne ne ferait un appel bidon de ce genre. Mais si quelqu’un lachait un ballon météo ou autre au-dessus de O’Hare, alors nous devions arrêter ce truc parce que c’était vraiment trop près de nos activités aériennes ».

Les uns se marrent, d’autres cherchent

Les bases de données des organisations ufologiques sont pleines de rapports de pilotes sur des observations de vaisseaux inconnus et d’anomalies qui affectent les instruments de bord.

D’après certains experts, que ces incidents OVNI soient réels ou seulement dus à des troubles individuels de la perception, il n’en reste pas moins qu’ils posent un réel problème de risque pour les pilotes et leurs passagers.

Richard Haines, précédemment chef du Service des Facteurs Humains Spatiaux au Centre de Recherche Ames de la NASA et actuellement directeur scientifique au groupe privé NARCAP, déclare: « Il existe des cas bien documentés où il apparaît que la sécurité a été compromise. La probabilité est de plus en plus grande pour que nous ayons affaire à un phénomène intelligent ».

« Nous devons agir, poursuit-il, avant qu’un avion ne s’écrase réellement ».

Richard Haines enquête sur l’incident d’O’Hare et il a déjà pu déterminer qu’aucun ballon météo n’a été laché près de l’aéroport le 7 novembre 2006.

« Il serait absurde de la part de l’Armée, dit-il, de faire des essais aériens près de l’aéroport ».

Se basant sur l’apparence du disque et sur ses caractéristiques de vol, tous les témoins de l’incident d’O’Hare sont persuadés qu’il ne s’agissait ni d’un avion, ni d’un hélicoptère, ni d’un ballon météo, ni d’aucun autre engin terrestre connu.

United rejette le rapport d’OVNI

Ils n’ont aucune idée de ce qui a volé pendant plusieurs minutes dans l’espace aérien mais sont profondément contrariés qu’aucune autorité ne s’occupe sérieusement de la question.

D’après un porte-parole de chez United, aucun rapport d’OVNI n’a été consigné et aucun des responsables de la compagnie ne se souvient d’avoir discuté de cet incident.

« Il n’y a rien sur la main-courante que nous utilisons pour les incidents inhabituels », a déclaré Megan McCarthy, la porte-parole de United. « J’ai personnellement vérifié : nous n’avons pas la moindre trace de quoi que ce soit ».

Les pilotes de l’avion d’United qui revenait de la Porte C17 ont été également avertis de l’observation par des personnels United. Il a été rapporté qu’un des pilotes a ouvert un pare-brise du cockpit afin de mieux voir l’objet qui planait à environ 450 m du sol.

L’objet a effectué une accélération soudaine et foudroyante vers le plafond nuageux opaque situé, d’après la FAA, à environ 600 m d’altitude à ce moment-là.

« C’était comme si quelqu’un avait brusquement foré un trou dans le ciel », a déclaré un employé d’United.

Des témoins ont dit avoir eu à peine le temps de suivre la trace de l’objet à travers l’épaisseur des nuages.

Il a laissé derrière lui, ont-ils dit, un trou de ciel clair dans la couche nuageuse, qui s’est refermé au bout de quelques minutes.

Les employés d’United ont témoigné auprès de la Tribune sous condition d’anonymat.

Quelques uns ont été interrogés par des officiels d’United qui leur ont enjoint d’écrire des rapports accompagnés de dessins de l’observation. Ils ont reçu conseil par ces mêmes officiels de ne pas parler de ce qu’ils avaient vu.

Une agence fédérale fait machine arrière

Comme United, la FAA avait initialement déclaré à la Tribune n’avoir aucune information sur l’observation OVNI alléguée. Mais l’Agence fédérale est promptement revenue sur ses positions après que le journal ait invoqué le recours à la Loi sur la Liberté de l’Information (FOIA).

La porte-parole Cory a déclaré que l’écoute des enregistrements des communications du trafic aérien, avait permis de retrouver l’appel que la FAA avait reçu du superviseur de chez United. Selon elle, la FAA consentait ainsi volontiers à donner suite à la requête de la Tribune.

Mme Cory a déclaré que les conditions météo pouvaient avoir contribué aux impressions visuelles des témoins.

« Notre théorie est que ce qui a été observé était un phénomène météorologique », déclare Mme Cory. « Nous avions cette nuit-là des conditions atmosphériques parfaites pour cela, avec un plafond nuageux bas et une abondance de lumières venant de l’aéroport. Les jeux de lumières dans les nuages peuvent parfois vous faire voir de drôles de choses. Voilà notre position dans cette affaire ».

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Publié par

Jacky

Fondateur animateur de l'Académie d'Ufologie. Ancien cadre de l'Industrie microélectronique et de la microbiologie. Start-Up spécialiste.